L’éducation affective, relationnelle et sexuelle, tu connais ? La semaine dernière, l’Éducation nationale a annoncé son nouveau plan pour l’ajouter au programme scolaire. Ces cours seront mis en place à la prochaine rentrée, en 2025. Mais alors, à quoi peut-on s’attendre ?
En théorie, de la primaire au lycée, les élèves devraient assister à trois séances d’éducation affectives et sexuelles par an. C’est inscrit dans la loi, depuis le 4 juillet 2001. Mais en réalité, cela a lieu dans très peu d’établissements scolaires. Alors, l’Éducation Nationale a décidé d’agir : à partir de septembre 2025, ces séances d’éducation affective, relationnelle et sexuelle seront intégrées directement au programme scolaire. Et même plus : leur contenu sera déterminé pour chaque année.
On apprend quoi au primaire ?
À l’école primaire, ces séances se concentrent sur la relation avec l’autre. La grande partie du travail repose sur l’idée de poser des limites. Les élèves apprennent que l’autre n’a pas toujours les mêmes besoins et les mêmes envies. Les séances d’éducations enseignent également à respecter le “non”, et à reconnaître les situations de harcèlement.
C’est par ailleurs au cours de ces années-là que l’on commence à aborder la question de la puberté et des changements de leur corps. L’Éducation nationale a choisi d’utiliser une approche scientifique à ces problématiques. Les enfants apprennent donc de façon technique le système reproductif.
Et au collège, alors ?
À partir de l’entrée au collège, le mot “consentement” est posé. C’est à cette période-là qu’il est relié à des notions de sexualités. En cinquième, une majorité du temps consacré aux séances d’éducation sera dédié à faire la différence entre sexe biologique, genre et orientation sexuelle.
C’est au collège que les premiers changements liés à la puberté se font ressentir. C’est pourquoi le travail effectué en fin d’école primaire sur le sujet sera poursuivi. À ce niveau-là, le programme se concentre sur les changements physiques et psychologiques. Et notamment, les règles. Ces enseignements visent principalement à faire de la prévention aux maladies menstruelles, comme l’endométriose.
Ces séances d’éducation affective, relationnelle et sexuelle devraient avoir lieu trois fois par an, de la maternelle au lycée.
