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Des distributeurs de produits d’hygiène pour lutter contre la précarité étudiante

Des produits disponibles dans des distributeurs / Shutterstock

Il devient difficile pour les étudiants de pouvoir s’acheter des produits d’hygiènes. De plus, beaucoup d’étudiantes déclarent ne plus s’acheter de protections hygiéniques. C’est pourquoi lors de la rentrée 2024, la Région Occitanie a mis en place des distributeurs de produits d’hygiène accessibles à tous.

La précarité financière touche tous les étudiants. Depuis l’inflation, il devient compliqué pour les jeunes femmes de s’acheter des protections hygiéniques, c’est pourquoi des campus avaient mis en place des distributeurs pour qu’elles puissent se fournir gratuitement. Depuis la rentrée 2024, la Région Occitanie a installé un distributeur de produits d’hygiène qui sont à disposition de l’ensemble de la population étudiante. Pour l’instant, dans la Région Occitanie, l’université du Mirail ainsi que certaines villes d’équilibre comme Castres, Figeac, Blagnac, Albi ou encore Montauban sont les seules à en bénéficier. Dans ces distributeurs, on peut par exemple y trouver de la lessive, du déodorant ou du shampoing. Les étudiants auront droit à 3 articles gratuits par mois. “C’est un sacré coup de pouce pour les étudiants qui galèrent à boucler leur fin de mois” explique Quentin Latour, le président de l’association étudiante UNEF-Rs Toulouse. “C’est une initiative assez importante, on peut remercier la solidarité de la Région qui dépasse son champ de compétences” poursuit-il. Toujours selon Quentin Latour, “Ce dispositif va les aider mais ce n’est pas suffisant loin de là”. De plus en plus d’étudiants sont présents lors des distributions de produits de première nécessité prouvant que ce genre d’initiatives sont les bienvenues.

Des étudiants avec un avis partagé

Après une victoire pour les repas du Crous à 1 euro pour tout le monde, le compte en banque des étudiants peut essayer de respirer un peu. “Je trouve que c’est une bonne chose pour les étudiants qui ont du mal à joindre les deux bouts car la précarité étudiante c’est vraiment une galère pour tout le monde” explique Théo, étudiant à Toulouse. Bien que de plus en plus de jeunes essayent de prendre des jobs étudiants, cela ne reste pas suffisant pour certains. “Avec les loyers qui augmentent, les transports et la nourriture aussi je trouve que ce distributeur est une bonne avancée, le gouvernement se rend compte de ce qu’il nous arrive” explique Lisa étudiante à Toulouse. Mais certains restent dubitatifs face à ce dispositif, c’est le cas de Mathias étudiant à Auch “Je ne suis pas forcément en précarité étudiante parce que je vis encore chez mes parents, mais je trouve que pour ceux vraiment concernés, cela ne les aide pas beaucoup. Cette aide aurait dû venir beaucoup plus tôt”. À noter que le coût de la vie étudiante a augmenté de 23% entre 2017 et 2024. 

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