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L’explosion du padel en France

Le padel compte plus de 3200 licenciés en Haute-Garonne. Un nombre qui ne cesse d'augmenter année après année. Crédit Photo : Freepik

Son ascension est folle. Avec des chiffres vertigineux, le padel ne manque pas de faire parler de lui en France. Les nombres de licenciés et de terrains sont en constante augmentation. Retour en chiffres pour quantifier cet engouement. 

C’est un sport de raquette qui ne cesse de grandir depuis quelques années en France. Le padel, mélange entre le tennis et le squash, se joue à deux contre deux dans un espace entouré de vitres où un filet sépare les équipes. “C’est l’un des sports les plus ludiques qui puisse exister. Même quelqu’un qui n’a jamais tenu de raquette peut devenir accro en peu de temps. Il y aussi beaucoup de tennisman qui changent et se tournent vers le padel, de par notamment ce côté récréatif ”, décrit Padel Tolosa, club situé dans la ville rose. Moins technique que le tennis, cette discipline s’impose comme un sport tendance au fil du temps.

Contacté, le Comité de Tennis de la Haute-Garonne affiche une croissance sans précédent du nombre de licenciés dans le département : 1531 en 2023, 2618 en 2024 et 3269 en 2025. Soit une augmentation de 113,52% en deux ans.

Cette demande en hausse se traduit par une offre qui ne cesse de croître elle aussi. En 2014, l’Hexagone comptait 110 terrains de padel. En 2024, le nombre frôle les 2600 lieux de jeu, soit croissance de 2263,64% en une décennie. Colossal. 

L’agglomération toulousaine a elle aussi suivi la tendance. Au fil des années, les clubs se sont multipliés pour atteindre une dizaine, répartis dans la périphérie.

Fort de son engouement, le padel en vient à titiller le monde du tennis. En juillet dernier, la légende Novak Djokovic ne cachait pas son inquiétude : “Si nous ne faisons rien au niveau mondial, tous les clubs de tennis seront transformés en clubs de padel. (…) Sur un court de tennis, vous pouvez construire trois courts de padel. Faites le calcul, c’est beaucoup plus rentable pour le propriétaire du club d’avoir ces terrains.” Une chose est sûre, il faudra surveiller de près cette discipline florissante ! 

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