Toulouse, située en Haute-Garonne, est une des plus grandes métropoles françaises. La question de l’implantation d’infrastructures sportives entre de ce fait dans les débats. Dans la continuité de ces installations, l’utilisation de ces dernières et la diversité d’activités sont (plus ou moins) proportionnelles par rapport aux surfaces praticables construites.
On peut s’apercevoir que les sports de ballons tels que le handball, le rugby, le football, le basketball et le volleyball, compris dans la première catégorie, bénéficient de plus du double des infrastructures par rapport au sport de boules tel que la pétanque. Les sports relatifs à l’eau en extérieur ou à la glisse sont beaucoup moins représentés. Tout cela est certainement dû à la localisation de la ville et le manque de proximité avec la côte.
Des infrastructures oui, mais des licenciés aussi
Pour ce qui est des licences, un autre chiffre peut surprendre mais il est inscrit dans la logique de cette dynamique positive de la pétanque. Les boulistes sont presque aussi nombreux que les rugbymans à posséder une licence dans leur sport respectif. La fédération française de pétanque recense 14 000 adeptes de la pétanque en Haute-Garonne contre un peu plus de 16 000 pour le rugby. Le foot reste tout de même le sport le plus populaire, en Haute-Garonne.
Des boulodromes qui fleurissent dans la ville rose
Précédemment, l’article fait état d’une « étonnante » présence de la pratique de la pétanque sur la ville de Toulouse. On dénombre plus de 70 terrains destinés aux férus de pétanque en 2023. Tous sont répartis de manière équivalente sur le territoire de façon à ce que tous les curieux souhaitant se familiariser avec la célèbre boule en métal le puissent.
Avantage aux sports collectifs sur le podium, la pétanque en dauphin
Cette ampleur prise par la pétanque, on peut s’en rendre compte au niveau de la mise en place d’infrastructures. Toulouse possède seulement 20 terrains de rugby en comptant les surfaces omnisports (celles où l’on peut pratiquer le foot et le rugby). Un nombre qui peut paraître faible lorsqu’on connaît l’importance du ballon ovale sur le territoire haut-garonnais. A l’inverse, les boulodromes ont investi le territoire. On dénombre pas moins de 73 terrains de pétanque à Toulouse. Le reste des installations se divisent de manière assez équivalente entre les autres disciplines comme les sports de combat, les salles de danse et de gymnastique ou encore les piscines.
Plusieurs facteurs pourraient expliquer ces chiffres. La surface d’un boulodrome est moins importante qu’un terrain de rugby par exemple. L’entretien pour un terrain de pétanque est quasiment inexistant par rapport à un terrain en herbe.
On peut finalement dire que le sport à Toulouse est relativement bien répandu dans la pratique autant que dans la culture collective de ses habitants.
