Aïe coup dur pour Amélie

Capture d'écran de l'émission "Bonjour" de TF1 - Antoine Rose
La ministre de l'Éducation nationale, des Sports, de la Jeunesse et des Jeux Olympiques et Paralympiques est dans la tourmente. Bon cette phrase tu l'as sûrement lue de nombreuses fois ces dernières semaines, la faute à de nombreuses révélations de Médiapart. Amélie Oudéa-Castéra doit faire face à deux nouveaux problèmes, rendant son maintien de plus en plus compliqué à justifier.

Si tu es un lecteur assidu ou une lectrice assidue du 24 heures, tu n’es pas sans savoir que jeudi 1er février, s’est tenue une grève nationale du personnel de l’Éducation nationale que tu peux retrouver ici ou . Cette grève ne reste pas sans suite puisque les principaux syndicats de l’enseignement ont annoncé en mener une nouvelle, mardi 6 février.

Une ministre dans la tourmente

On peut dire qu’Amélie Oudéa-Castéra a connu meilleur début d’année. Sa nomination au super ministère des Sports et de l’Éducation nationale a évidemment fait jaser. Outre les découvertes archéologiques de certains de ses propos notamment envers les étudiants obligés de céder leur logement CROUS pour les JO, les nombreuses missions qui lui sont confiées semblent contradictoires.


Mais au final, et tu es sûrement au courant, tout ça, ce n’est pas grand-chose. Suite à sa nomination, Mediapart a révélé de nombreuses polémiques qui entourent la ministre. Alors oui, le média d’Edwy Plenel a multiplié les révélations mais AOC (pour les intimes) ne s’est pas franchement aidée. Avec des petites répliques cinglantes dont seul Emmanuel Macron a le secret, Amélie Oudéa-Castéra s’est mise toute la profession à dos.

Plus récemment, ses tentatives de contre-feu (avec notamment des dossiers volontairement mis de côté) ont eu pour effet de chauffer à blanc des enseignants déjà bien remontés.

Un nouveau problème

Christophe Kerrero, ce nom ne vous dit rien ? Pas de panique, il m’était aussi inconnu jusque là. Monsieur Kerrero était, jusqu’à très récemment (hier), le recteur de la prestigieuse académie de Paris. 

Ce dernier a donc déposé sa démission ce vendredi 2 février. Mais pourquoi ?

La principale raison réside dans l’abandon de son projet phare, la fermeture de trois classes préparatoires de son rectorat. Un abandon initié par l’ancien ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal et qui a été entériné par AOC et ce, sans qu’il n’ait été prévenu par qui que ce soit.
Mais ces (brèves) relations avec l’actuelle ministre sont également un facteur qui l’aurait poussé à démissionner.

Une démission dont se serait bien passée Amélie Oudéa-Castéra tant elle doit gérer un nombre conséquent de polémiques (dont se serait bien passé Gabriel Attal).

Retour vers le futur

Jeudi s’est tenue la rentrée syndicale et manifestante des enseignants. Malgré quelques heurts quand ces derniers ont tenté d’accéder la rue Grenelle à Paris où se trouve le Ministère de l’Éducation nationale, une nouvelle journée de grève est donc programmée pour le 6 février.

Les revendications seront les mêmes mais l’appel à la démission de la tant décriée ministre se fera de plus en plus persistant.

Par ailleurs, d’après les dernières indiscrétions, en cas de départ d’AOC, son remplaçant serait déjà trouvé en la personne de François Bayrou.

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