Les épiceries solidaires : un soulagement pour les étudiants

La France est plongée dans une crise d’inflation depuis maintenant plus d’un an. Entre la hausse des prix de l’électricité et celle des produits alimentaires il est parfois difficile de se nourrir pour les étudiants. À Toulouse l’épicerie solidaire Esope, permet aux jeunes de pouvoir lutter contre la précarité étudiante.

Montée en collaboration avec la banque alimentaire de Toulouse l’épicerie solidaire du capitole ne désemplie pas. Ici on peut retrouver des produits alimentaire de 10 à 30% de leur prix en grande surface, une aubaine pour les jeunes qui galèrent quotidiennement à remplir leur frigo. Accessible à tous les étudiants de la ville rose cette épicerie solidaire est ouverte du mardi au vendredi de 14 heures à 19 heures mais aussi le samedi de 10 heures à 17 heures. Pour bénéficier d’un panier il faut envoyer une demande sur le site www.ut1-esope.fr. C’est un système rapide puisque dans les 48 heures les jeunes ont une réponse L’épicerie est conçue pour permettre aux jeunes de faire leur course durant un semestre ou même une année scolaire complète. Cette épicerie est soutenue par la mairie de toulouse, de la région Occitanie mais aussi du département. Depuis qu’elle a ouvert ses portes, cette épicerie est venue en aide à plus de 300 étudiants.

Une initiative qui en ravi plus d’un

Des produits frais, de la viande, des pâtes, de la sauce tomate ou encore des gâteaux dans le sac de course de Lisa on peut retrouver de quoi remplir placard et frigo pour au moins deux semaines. Sans oublier les produits d’higiènes qui sont également donnés. Cela fait maintenant trois mois que la jeune étudiante vient se procurer un panier alimentaire grâce à l’épicerie solidaire de son campus. « Franchement sans eux je ne sais pas comment je ferrais, je bosse 8h  par semaine à côté de ses cours mais cela ne suffit pas », détaille la jeune femme. C’est la mère de Lisa qui lui a parlé de cette initiative. Ne pouvant plus l’aider financièrement pour raisons personnelles elle savait que ça serait compliqué en vu de l’inflation alimentaire.« Je pouvais pas dormir en sachant que je pouvais pas aider ma fille et qu’elle pourrait peut être pas manger normalement. On voit tellement de chose à la télé sur les étudiants en précarité moi j’ai eu super peur », confie Virginie la mère de Lisa jointe au téléphone. Théo qui à déjà conseillé cette épicerie à de nombreux étudiants ne peut pas bénéficier de cette aide mais il aime le concept « Moi se serait injuste si j’n bénéficiais vu que je suis déjà en capacité de faire mes courses mais j’estime que c’est important pour tous les autres étudiants. Je connais tellement de gens qui ne mange pas correctement et pas à leur faim »,exprime t-il.

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