Maison squattée: L’histoire de Roland suscite des réactions

Depuis plus de quatre mois, la maison de Roland, 88 ans, est squattée par plusieurs personnes. Si la situation n'évolue pas rapidement, un mouvement de solidarité s'est formé dimanche sur les réseaux sociaux, faisant remonter l'affaire au sommet de l'État.

Depuis plus de quatre mois, la maison de Roland, 88 ans, est squattée par plusieurs personnes. Si la situation n’évolue pas rapidement, un mouvement de solidarité s’est formé dimanche sur les réseaux sociaux, faisant remonter l’affaire au sommet de l’État.

L’histoire, publiée ce week-end par La Dépêche du Midi, révélait la situation inconfortable de Roland, 88 ans. Depuis le 26 septembre dernier, sa maison est habitée illégalement par une quinzaine de personnes (4 au départ), sans qu’il ne puisse agir. L’aide ménagère de Roland s’est rendue compte du squat en allant ramasser le courrier du retraité. En essayant d’ouvrir la porte, elle s’aperçoit que les serrures ont été changées, et que plusieurs personnes vivent à l’intérieur. Roland compte sur la vente de son habitation pour rejoindre sa femme dans un Ehpad à Albi, sans quoi il devra rester seul dans son appartement à Toulouse.

Un mouvement de solidarité sur les réseaux sociaux

Dès dimanche 7 février, les réseaux sociaux se sont pris d’émotion pour l’histoire de Roland. Largement relayée, nombre d’internautes se sont insurgés qu’une telle situation soit possible. Plusieurs personnes ont même appelé à venir déloger les squatteurs, sans attendre la fin de la trêve hivernale, repoussée jusqu’au 31 mai, et l’intervention des forces de l’ordre.

Luc est à l’origine d’un groupe Facebook pour soutenir Roland et toute sa famille. Ce groupe compte aujourd’hui 250 membres, certains étaient présents sur place ce matin. Les face à face entre squatteurs et défenseurs de Roland son tendus. Luc nous explique la raison de sa présence:

Le cas de Roland est remonté jusqu’au ministère du Logement. Des documents ont été demandés à la famille pour constituer un dossier et étudier les possibilités les plus simples pour que le retraité retrouve sa maison. Ce matin Maxime Boyer, adjoint au maire de Toulouse, était présent :

La principale inquiétude de l’octogénaire est de retrouver sa maison délabrée. Tous ses biens et effets personnels sont restés à l’intérieur, à la merci des nouveaux habitants. Si la situation ne se résout pas rapidement, le retraité ne pourra pas rejoindre sa femme à l’Ehpad d’Albi.

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