Toulouse est jugée “moyennement favorable” à la pratique du vélo par le baromètre de la Fédération des Usagers de la Bicyclette . Pourtant, Cité2Roues fait face à une « explosion » du vélo électrique. Rencontre avec Hadrien, co-gérant du magasin.
Cité2Roues est l’un des 44 vélocistes que comptent Toulouse et ses alentours. Dans la boutique, il y a des vélos accrochés aux murs, d’autres reposant sur leurs béquilles. Le magasin est divisé en trois parties indépendantes, segmenté en trois univers distinct: Urbain (VTC et vélo de ville), Tout Terrain (VTT), et Vélo de Route (Gravel et Cyclocross). Et dans cette vitrine du cyclisme, on note une quasi omniprésence du vélo électrique. En effet, d’après Hadrien, l’un des co-gérants, “l’électrique a pris un essor assez fou depuis 5 ans” et ce dans tous les domaines . Dans la boutique, cette « explosion » post covid, a même entrainé des pénuries et des clients sur une liste qui ont atteint jusqu’à un an d’attente. En terme de prix, l’électrique reste assez élevé car le magasin travaille un maximum avec des gammes premium, comme la “Moustache” une marque française, née dans les Vosges, et retranscrit sur “la qualité et la longévité des produits”.
Toulouse notée “D” sur la pratique du vélo en ville
Le baromètre de la Fédération des Usagers de la Bicyclette a donné la note de “D” à la Ville Rose. Une note basée entre autres sur la sécurité, le confort ou encore sur l’effort de la ville sur le sujet de la “cyclabilité”. Avec plus de 320km d’aménagement cyclable dans la ville elle même, Toulouse ne se place même pas dans le Top 10 des villes les plus cyclables en France. Même si les voies de cyclisme se développe “de plus en plus, confie Hadrien, là clairement depuis quelques années il suffit de voir les travaux . Même si c’est pas très optimal des fois comme à Esquirol, ils commencent à faire vraiment des efforts.” On note même une expansion de « vélôToulouse » un service en collaboration entre Tisséo et JCDecaux, qui compte de plus en plus de commune, qui rejoigne l’une après l’autre le projet. Pour Cité2Roues « ce n’est pas une concurrence, on n’a pas la même clientèle, vélôToulouse a plus une clientèle qui utilise les vélos sur des petits trajets, c’est plus du dépannage qu’autre chose. » Un client revenant de son heure de formation avec le mécanicien proposée par la boutique, il justifie son choix du vélo plutôt que la voiture ou les transports par « le coté sportif et pratique du vélo, en plus d’une utilisation simple et respectueux de l’environnement. Mais aussi pour ne pas perdre de temps dans les bouchons. »
Thomas RIOU


