Pour le budget 2026, le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé des économies de 30 milliards d’euros, grâce à plusieurs idées comme une nouvelle taxe sur les produits des cigarettes électroniques. Une mesure qui ne semble pas inquiéter les vapoteurs toulousains.
Une taxe qui ne dissuade pas les consommateurs
Dans sa présentation du budget 2026, Sébastien Lecornu propose une nouvelle taxe de plusieurs centimes d’euros sur les produits des cigarettes électroniques. Pour les liquides de moins de 15mg de nicotine, la taxe s’élève à 30 centimes contre 50 centimes pour les plus grandes doses. Pour Mathilde, une étudiante toulousaine, cela ne changera rien à sa consommation. « Oui je m’y attendais car le gouvernement doit faire des économies et taxe tout ce qui est sur le marché, je ne reviendrai pas à la cigarette car ça reste beaucoup plus cher ».
Pablo est un jeune toulousain, vapoteur régulier, une augmentation potentielle de 50 centimes sur les produits ne le dérange pas et ne l’inquiète pas non plus.
Les buralistes ne craignent pas pour leur chiffre d’affaire
Cette gérante d’un tabac du centre ville de Toulouse trouve cette mesure inattendue mais pas si grave. « Je ne pense pas que ça va changer la consommation des clients car les gens sont accros à ces trucs, ça peut peut-être dissuader les plus jeunes de commencer à fumer la cigarette électronique ». Elle ne sait pas encore comment elle va ajuster ses prix en fonction de la taxe. A quelques rues, Rheida est un autre buraliste de Toulouse, il compte s’adapter en prenant le coût de la taxe sur sa marge pour éviter de faire payer plus les clients. mais il nous alerte : « La taxe va augmenter le marché noir ». Notamment sur Snapchat et Telegram où les jeunes achètent des cigarettes électroniques pour moins cher, surtout les mineurs qui ne sont pas acceptés dans tous les bureaux de tabac. Cette mesure entraine un risque pour la jeunesse d’après cet article de FranceInfo : « C’est lamentable » : la future taxe sur le vapotage fait déjà tousser les consommateurs
Mathilda Moreira
