A Toulouse, la hausse des tarifs de stationnement impacte directement le portefeuille des jeunes conducteurs. Entre 2017 et 2025, les principaux parkings du centre-ville ont vu leurs prix augmenter de 10 à 40%. Une situation qui touche particulièrement les 23 parkings répartis dans la ville rose. Focus sur cette évolution qui concerne tous les automobilistes toulousains.
Le stationnement, cette épine dans le pied de tout conducteur toulousain, devient un véritable casse-tête financier. L’analyse des données de cinq parkings majeurs du centre-ville révèle une tendance à la hausse qui ne laisse personne indifférent.
Le parking Capitole, véritable référence du centre-ville, maintient sa position de parking le plus onéreux. Avec un tarif journalier passant de 26 € à 27,60 € en huit ans, il reste le champion des prix hauts. Mais l'un des plus forte augmentation concerne le Parc Cartoucherie du Barry, qui enregistre ue hausse spectaculaire de 41,3% , passant de 10,40 € à 14,70 €. Une augmentation qui touche particulièrement les étudiants du quartier : "Je suis obligé de me garer plus loin . C'est beaucoup trop cher" confie Lola.
Les parkings Arnaud Bernard et Jeanne d'Arc, très prisés es étudiants )pour leur proximité avec les universités, n'échappent pas à cette tendance haussière. le premier voit son tarif grimper de 20€ à 23,70€, tandis que le second connait une augmentation plus modérée , passant de 19, 90€ à 20,80€.
L'infrastructure du stationnement toulousain présente une particularité intéressante : sur les 23 parkings que compte la ville, 15 sont enterrés, témoignant d'un volonté de préserver l'esthétique urbain. Seuls 5 parkings sont aériens tandis que 3 structures combinent les deux approches. Cette configuration souterraine, bien que plus coûteuse en maintenance, permet de libérer l'espace public en surface.
Face à ces augmentations, les alternatives comme les parkings relai en périphérie, les transports en commun ou le vélo apparaissent comme des solutions de plus en plus attractives pour les jeunes Toulousains. Une réflexion nécessaire sur la mobilité urbaine qui pousse à repenser nos habitudes de déplacement.