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Jellycat : des peluches qui réveillent l’enfant qui sommeille en nous

La marque Jellycat compte près de 500 modèles de peluches différents. CP : PC
La marque Jellycat compte près de 500 modèles de peluches différents. CP : PC

Ah, le réconfort de la douceur d’une peluche, cette tendresse qui nous évoque à tous un souvenir d’enfance. Mais pour certains, les peluches ne sont pas laissées aux oubliettes, bien au contraire. Elles sont devenues un véritable phénomène auprès des adultes. Et oui, les peluches ne sont plus réservées uniquement aux enfants, loin de là. 

Le phénomène des “kidultes”, une expression anglo-saxonne qui est la contraction de “kid” (enfant) et “adult” (adulte), désigne ces grands enfants qui refusent de grandir. Ils sont de plus en plus nombreux et ne se cachent plus. En effet, “les ventes de peluches ont bondi de 14 % pour atteindre 50 millions d’euros, malgré un marché du jouet globalement peu dynamique”, confie Frédérique Tutt, analyste du marché du jouet pour le cabinet Circana, à l’AFP. Et ce sont notamment les peluches de la marque Jellycat qui sont au cœur de la tendance. 

Les Jellycat, reines des peluches pour adultes

La marque anglaise de peluches, fondée à Londres en 1999 par les frères Gatacre, connaît depuis plusieurs mois un succès sans pareil. La clé de leur succès : des peluches au design créatif et un toucher ultra-doux. Les classiques ours en peluche sont évidemment de la partie, mais chez Jellycat, on ne s’arrête pas là. Légumes, fruits, pâtisseries, animaux, collections spéciales Noël, Pâques, Saint-Valentin… 

Chaque peluche se transforme en un objet unique et original, à mi-chemin entre le jouet et l’élément de décoration. À cela s’ajoute un détail amusant : chacune porte un nom soigneusement choisi, souvent le résultat d’un jeu de mots plein de malice.

Toulouse n’a pas été épargnée par la vague Jellycat, pour le plus grand plaisir des Toulousains. C’est au détour du quartier des Carmes, dans la boutique Méric, que les peluches anglaises trouvent leur place. Dès la vitrine, elles sont fièrement exposées, et la petite boutique du centre-ville ne désemplit pas. “J’en suis à mon 4ᵉ achat de Jellycat, je les adore. Ces peluches sont juste de la mignonnerie incarnée. Enfin, comment ne pas les ramener à la maison ?”, confie Charlotte, 24 ans, cliente, tenant dans ses mains Egglantine, une peluche en forme d’œuf au plat sur un toast.  


Un prix à la hauteur de leur douceur ?  

Chez Jellycat, le mot d’ordre, c’est la qualité. Ces peluches ont acquis une réputation de produits haut de gamme, ce qui explique une tranche de prix considérée comme élevée par certains consommateurs. Avec des tarifs allant généralement de 20 à 60 euros, voire davantage pour des modèles plus grands ou des éditions spéciales, s’offrir un Jellycat représente un véritable investissement.  

Cependant, cela n’effraie pas leurs adeptes, comme nous le confie Suzanne, cliente fidèle de la boutique Méric à Toulouse :  “C’est vrai que ce n’est pas donné, mais c’est un petit plaisir comme un autre. Puis je pars du principe que chacun dépense son argent où il le souhaite. Moi, c’est dans les peluches. Au lieu d’acheter un vêtement, je m’offre un Jellycat. Et franchement, ça me fait un bien fou” (rires).

Un avis qui semble partagé par de nombreux amateurs de la marque et par les kidultes. Pour eux, les Jellycat ne sont pas qu’un simple objet, ils incarnent une véritable bulle de réconfort et de nostalgie. Et quand on sait qu’une seule peluche peut faire briller les yeux des petits comme des grands, l’investissement semble presque secondaire.  

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