Ça y est, le festival d’Angoulême a commencé

Amas de BD et de Comics
Depuis sa création en 1974, le festival international de la BD d’Angoulême a toujours su rassembler un large public autour du neuvième art et de ses acteurs. D’abord salon, puis festival, d’abord local, puis international, on t’explique en détail ce phénomène Européen.

Angoulême, avant le festival, c’était une ancienne ville industrielle en déclin, avec pas grand chose d’intéressant à y faire à l’année. Ses précédents titres, ancienne “capitale du ping-pong” et “capitale du moteur électrique”, n’attiraient pas les foules.
Plus globalement, la Charente proposait peu d’animations aux touristes, le département abritant seulement des châteaux, de l’eau, et des châteaux au bord de l’eau ; c’est en 1974 qu’un festival de la BD est lancé par la mairie, immédiatement ambitieux, et très bien reçu par le public. 

Succès immédiat, 10 000 entrées à la première édition, Franquin, Burne Hogarth, Hugo Pratt, Gotlib… étaient présents.  

Un géant de la BD Francophone

Rassemblés dans un vieux musée poussiéreux, certains auteurs hébergés dans les dortoirs, c’est une véritable success story qui est à l’origine du festival, aujourd’hui incontournable pour les auteurs et éditeurs : à force d’acharnement de certains acteurs de la mairie d’Angoulême comme Françis Groux, Pierre Pascal ou Michel Baron, le festival chiffre cette année 200 000 visiteurs et plusieurs milliers d’exposants. Avoir un stand sur le festival est devenu une consécration pour les auteurs, et les fans affluent pour rencontrer leurs dessinateurs préférés.

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