L’Europe et les autres
Le cinéma européen c’est pas moins de 57 Oscars du meilleur film en langue étrangère. La France et l’Italie trustent les deux premières places de ce classement avec 14 statuettes (dont un d’honneur) et 13 pour l’Italie (dont un d’honneur).
Derrière, ça se bouscule au portillon avec l’Espagne, troisième avec quatre Oscars tout comme la Russie (qui en a obtenu trois sous la forme de l’URSS). Juste après se tiennent dans un mouchoir de poche le Danemark, les Pays-Bas et la Suède.
Il faut attendre les lauréats aux deux victoires pour voir un pays qui ne se trouve pas sur le continent européen avec l’Argentine, l’Iran et le Japon, qui lui a en plus trois Oscars d’honneur.
Concernant les autres continents, l’Algérie, l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire pour l’Afrique, le Canada, le Mexique et l’Argentine pour les Amériques et le Japon, Taïwan, la Corée du Sud et l’Iran pour l’Asie.
En plus des films qui ont remporté cette catégorie, quelques productions ou coproductions étrangères ont réussi à remporter le Saint Graal.
La razzia anglo-saxonne
Il a fallu attendre 1948 pour qu’un film non produit aux États-Unis remporte l’Oscar du meilleur film. Ce film c’est Hamlet, une production britannique. Le Royaume-Uni voit trois autres de ses productions remporter cet Oscar en 1963, 1964 et 1969. Deux coproductions entre le Royaume-Uni et les États-Unis à savoir Le Pont de la rivière Kwaï (1957) et Voyage au bout de l’enfer (1979) ont également été lauréats.
L’année 1983 est une petite révolution puisqu’avec le film Gandhi, une coproduction britanno-indienne, un pays asiatique rentre dans l’histoire de l’académie des Oscars.
Le Seigneur des Anneaux : le Retour du Roi, coproduction étasuno-néo zélandaise, et le Discours d’un roi, coproduction britanno-australo-étasunienne, confirment la mainmise des pays anglo-saxons sur l’Oscar du meilleur film.
Seuls The Artist, coproduction franco-belgo-étasunienne, et Parasite, production coréenne, ont réussi à ravir le titre aux films anglo-saxons.