Des parkings à 1 € pour les deux-roues : vers une réduction du stationnement sauvage

Des parkings à 1€ pour limiter le stationnement sauvage / @Léa Afonso
Au 1er janvier 2024, la ville de Toulouse a inauguré des parkings deux roues à 1 €, pour 12 heures de stationnement. Une volonté de la mairie, afin de réduire le nombre de scooters et de motos dans les rues de la ville.

Voir des deux roues mal garées à chaque coin de rue, c’est fini ! Ou du moins c’est une volonté de la mairie de Toulouse. En ce début d’année, trois parkings de l’hypercentre toulousain proposent désormais 250 places à 1 €, pour 12 heures de stationnement. Et ce, au lieu de 2,10 € de l’heure. Il s’agit des parkings de Jean-Jaurès, Capitole et Matabiau Ramblas. L’objectif : désengorger le centre-ville, où les deux-roues envahissent trottoirs et espaces piétons.

Pour ce faire, à la sortie des trois lieux concernés, un péage spécifique aux deux-roues a été installé. Le taux horaire habituel est désormais supprimé et le nouveau tarif est effectif. Après les 12 heures, la tarification classique est remise en vigueur.

Des avis mitigés sur ce nouveau dispositif

Pour les commerçants du centre-ville, ces parkings à bas coût sont une réussite : « C’est toujours compliqué de circuler en centre-ville et de se garer, même pour nous commerçants qui venons tous les jours. Avoir l’opportunité de ne payer nos places qu’un euro pour toute une journée de travail, quand on a un scooter, c’est une belle opportunité. Et ne serait-ce que devant mon commerce, ça permettra de faire évacuer les scooters qui stationnent n’importe comment », explique Philippe Roncalli, opticien et président de l’association de commerçants rue des lois.

Si pour les professionnels ces parkings sont une belle opportunité, les motards sont plus mitigés : « Si justement, je viens à moto, c’est pour pouvoir me garer n’importe où et ne pas avoir à payer, même 1 € », s’indigne Marise, à la sortie du parking Capitole (qui propose désormais ce service). Pour Axel, « ces parkings permettent d’abaisser le nombre de verbalisation, mais je continuerai de me garer devant les lieux de mes rendez-vous, sur des places de parking ou non. »

Ce dispositif, voté pour une durée de trois ans, saura-t-il convaincre tous les motards toulousains ? 

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