Aujourd’hui, on éteint nos téléphones !

Mais pourquoi le 6 janvier ? Crédit photo : Unsplash.
Le 6 février, c’est la journée internationale sans téléphone. Depuis 2001, c’est une tradition qui dure. Et pour la génération réseaux sociaux, ce n’est pas une mince à faire.

Si vous lisez cet article, soit vous êtes sur ordinateur soit vous ne participez pas à la journée mondiale sans téléphone ! L’idée provient directement du libraire français Phil Marso. Alors qu’il prenait le métro, en 1999, il se rendit compte du potentiel néfaste que pourrait avoir les écrans, à une époque où très peu en possédait.

En 2001, il lance un mouvement consistant à éteindre son téléphone et vivre sans l’espace d’une journée. Depuis, son idée s’est diffusée dans le monde entier. Chaque 6 février, on célèbre la journée internationale sans téléphone

Une date qui fait sens

On pourrait se demander pourquoi le 6 février. Une question de hasard ? Certainement pas. « J’ai tout de suite pensé à la chanson de Nino Ferrer » assure Phil Marso dans une interview accordée au Figaro. Dans la musique, intitulée Le Téléfon, on retrouve cette citation dans le refrain : « Gaston y a l’téléfon qui son. Et y a jamais person qui y répond ». Le libraire a dont décidé de choisir la Saint nationale du prénom Gaston, et il s’agit bien évidemment du 6 février. 

Après avoir décidé cette date, aux alentours d’octobre 2000, Phil Marso a envoyé à bon nombre de médias un communiqué de presse. À l’intérieur, on pouvait lire l’explication de son événement annuel ainsi que la date. « À ma grande surprise, c’est le Canada qui a réagi en premier », assure-t-il. « J’étais plus médiatisé à l’étranger qu’en France ».

Un défi quasi impossible en 2023

En questionnant les jeunes sur leur participation à la journée, toutes les réponses reviennent négatives. « Je ne peux pas m’en passer, ne serait-ce qu’une journée. Mon téléphone, c’est en partie mon outil de travail ! », précise Inès, jeune active de 22 ans. 

Mission impossible pour les actifs et jeunes français dont l’utilisation du portable est devenue quasiment vitale. Pour Lucile, faire une journée sans son téléphone, c’est impossible : « J’en ai besoin pour mon travail et pour me déplacer. Si cette journée tombait sur un week-end, j’aurais pu envisager de la faire. Et encore… ».

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