Six Nations 2023 : La France réussira-t-elle le doublé cette année ?

Grégory Alldritt face à l'Italie lors du 6 Nations 2022 / Crédit : France Rugby, Twitter
La France avait réussi l’exploit du Grand Chelem l’année dernière. Elle compte bien le recréer et tenter le doublé historique. Sur une série de 13 victoires consécutives, les Bleus tiennent à rester sur cette lancée et s’assurer une bonne place au classement mondial avant “leur” Coupe du Monde.

La France a-t-elle ses chances de gagner le tournoi ? Difficile à dire quand on sait qu’elle affrontera ses deux plus gros adversaires à l’extérieur : l’Irlande le 11 février à l’Aviva Stadium de Dublin, et l’Angleterre le 10 mars au Twickenham Stadium de Londres. L’année dernière, les Bleus avaient reçu à domicile, un facteur important de leur victoire du Grand Chelem. 

D’autant plus que le XV de France devra composer sans Peato Mauvaka, Jonathan Danty, Cameron Woki et Gabin Villière, des acteurs importants du tournoi l’année dernière. Mais la “génération dorée” du rugby français en a encore sous le coude et pourrait bien surprendre ses adversaires britanniques. 

14 joueurs écartés

Sur la liste des 42 annoncées par Fabien Galthié le 17 janvier dernier, 14 joueurs ont été mis à disposition de leur club pour ce premier week-end de la compétition : Bécognée (Montpellier), Chalureau (Montpellier), Cretin (Lyon), Castets (Stade Français Paris), Cros (Toulouse), Jolmes (Bordeaux), Roumat (Toulouse), Barassi (Toulouse), Bielle-Biarrey (Bordeaux), Buros (Bordeaux), Gailleton (Pau), Hastoy (La Rochelle), Lebel (Toulouse) et Villière (Toulon), blessé à l’entraînement mercredi.  

Une entame de tournoi face à l’Italie 


Les vainqueurs en titre commencent le tournoi face à une équipe d’Italie menée par Michele Lamaro, le troisième ligne de Trévise. Un adversaire historiquement à portée des Bleus (43 victoires en 46 rencontres). Mais la Squadra Azzura fait depuis un an d’énormes progrès avec notamment une victoire en tournoi face au Pays de Galles (21-22) et face à l’Australie lors de la tournée d’Automne en novembre dernier (28-27).

Et Ange Capuozzo mise sur cette progression pour “tendre un piège” aux français. L’arrière de cette équipe d’Italie, évoluant au Stade Toulousain, à prévenu ses coéquipiers : « À Toulouse, la guerre a déjà commencé depuis une semaine dans les vestiaires ». Rendez-vous dimanche à 16h pour suivre le choc transalpin.

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