Calvitie précoce : le sucre responsable ?

20% des Français sont atteints d'une calvitie précoce à 20 ans. Crédit : Pixabay - OrnaW
Une étude réalisée par les chercheurs de l’université de Tsinghua à Pékin révèle que le glucose aurait un impact sur la pousse des cheveux chez les hommes. La consommation trop importante de boissons sucrées serait une des causes de la calvitie précoce.

“La perte de cheveux chez les hommes est devenue un problème de santé global. Son incidence continue d’augmenter et l’âge auquel les premières chutes apparaissent continue de baisser », indiquent les chercheurs dans leur étude. Sur 1028 participants, 57,6% d’entre eux souffrent de pertes de cheveux précoces. Ces derniers consomment, en moyenne, deux litres de boissons sucrées quotidiennement. L’étude révèle qu’un apport trop important de sucre réduit la quantité de glucose disponible pour les follicules pileux (là où le cheveux naît). Ainsi la pousse est empêchée.

Un complexe pour les jeunes 

En France, environ 25% des hommes entre 25 et 35 ans sont touchés par la calvitie précoce, 20% ont 20 ans. Pour beaucoup, cette perte de cheveux représente un complexe. “On me le fait remarquer depuis 2 ou 3 ans, donc ça devient de plus en plus dérangeant”, témoigne Simon, 20 ans. “Si il y a des mesures à prendre pour prévenir la calvitie, je les prendrai » assure-t-il. Certains des jeunes concernés ont recours à l’implantation de cheveux à bas prix à l’étranger mais Sophie coiffeuse Toulousaine met en garde : “Je ne conseille pas les implants à cet âge-là, il y a d’autres solutions”, indique la professionnelle. “Il existe plusieurs produits qu’on peut utiliser, comme des sérums à base de gingembre, le minoxidil ou le finastéride”. 

À éviter pour avoir des cheveux en bonne santé 

Au-delà de la consommation quotidienne de glucose, d’autres facteurs sont à prendre en compte. La calvitie précoce peut être provoquée par une mauvaise hygiène de vie. Elle est souvent due à la consommation d’alcool, le manque d’activité physique régulière, un sommeil instable, ou encore la consommation de drogue et de nicotine. La santé mentale est aussi un facteur de risque, notamment le stress ou l’anxiété. 

Les scientifiques, auteurs de l’étude, appellent cependant à la prudence sur leurs résultats. Même si des analyses complémentaires sont nécessaires, “souligner que la consommation de boissons sucrées a potentiellement un effet négatif sur l’apparence pourrait attirer l’attention de la population jeune et favoriser une réduction de la consommation de boissons sucrées », affirment-t-ils. 

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