Toulouse : la métropole dépose plainte contre le collectif à l’origine d’une fausse campagne en faveur du climat

Toulouse : la métropole dépose plainte contre le collectif à l’origine d’une fausse campagne en faveur du climat

Ce week-end à Toulouse, une cinquantaine d’affiches ont été installées dans les abribus de la ville. On pouvait y lire “Toulouse déclare l’état d’urgence climatique”, une campagne qui n’a pas plu à la métropole. 

Des affiches roses qui reprennent la même typographie et la même charte graphique que les étendards publicitaires de Toulouse Métropole, voilà ce qui a été placardé dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 janvier dans les rues de Toulouse. Sur les affiches, un slogan fort : “Toulouse déclare l’état d’urgence climatique”, suivi de plusieurs mesures supposément annoncées par la ville : “1000 voitures en autopartage en 2023”, “l’abandon des nouveaux centres commerciaux en périphérie” mais aussi, “la rénovation thermique de 10 000 logements par an”. Problème, Toulouse Métropole n’est pas à l’origine de ces annonces.   

Provoquer pour alerter 

Le collectif ANV Cop 21 est en fait à l’origine de cette campagne. C’est un réseau de groupes d’actions qui a bien souvent recourt à la désobéissance civile pour contredire les agissements politiques qu’ils jugent insuffisants ou dangereux pour les dérèglements climatiques. Avec cette campagne, ils ont souhaité faire part de leur mécontentement vis-à-vis de la conférence de presse sur le climat tenue par le maire de la ville, Jean-Luc Moudenc. Selon Paul, membre du collectif : “la métropole n’a clairement pas pris la mesure de l’ampleur du changement à opérer », confie-t-il à nos confrères d’Actu Toulouse. Tous les militants se disent prêts à assumer et répondre de leurs actes devant la justice et estiment qu’ils ont tout de même réussi à atteindre leur objectif : faire réagir.

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