Vaccins Pfizer/BioNtech et AstraZeneca, des effets secondaires repérés chez certaines personnes

Le vaccin Pfizer/BioNtech doit être surveillé. Crédit: Pixabay
On dénombre, depuis le début de la vaccination en France, 73 cas d’hypertension artérielle après injection du vaccin Pfizer/BioNtech. 149 états grippaux, souvent intenses, se sont déclarés après vaccination par AstraZeneca.

On dénombre, depuis le début de la vaccination en France, 73 cas d’hypertension artérielle après injection du vaccin Pfizer/BioNtech. 149 syndromes grippaux, souvent intenses, ont été déclarés après vaccination par AstraZeneca.

149. C’est le nombre de patients ayant été touchés par un syndrome grippal après injection du vaccin AstraZeneca, réservé aux moins de 65 ans. Cet état grippal a été violent pour la plupart des personnes avec une fièvre forte, des courbatures et des maux de tête. Les personnes touchées ont en moyenne 34 ans et appartiennent principalement au milieu médical. Pour l’Agence du Médicament (ANSM), ces réactions étaient attendus, « ces effets indésirables sont connus et décrits avec le vaccin ». Ils sont même renseignés, « les établissements de santé sont informés de ce signal potentiel », a déclaré l’ANSM jeudi soir.

Il leur a ainsi été recommandé de vacciner de façon échelonnée les personnes appartenant à un même service. Et ce, afin de limiter au maximum le manque de personnel. Le paracétamol doit également être utilisé en faible quantité et de manière réduite sur le temps. Entre le 6 et le 10 février, 10 000 personnes ont vaccinées avec le vaccin AstraZeneca. Les doses datant de ces jours-ci ont été contrôlées avant d’être vendues. Au total, 22 pays d’Europe ont utilisé ce vaccin et l’ANSM déclare « qu’à ce jour, il n’y a pas de déclaration équivalente d’autres pays ».

« Un signal qui doit être surveillé »

Des effets secondaires se sont également déclarés après injection du vaccin Pfizer/BioNtech. 73 personnes ont connu une augmentation de la pression artérielle dès la fin de la vaccination ou plus tard. Ce trouble n’aurait duré que peu de temps et aurait évolué de manière favorable selon l’Agence du Médicament. Mais cela « constitue un signal qui doit être surveillé » tout de même pour eux. Il vaut donc mieux, selon l’ANSM, se faire contrôler la pression artérielle rapidement après la vaccination pour que le personnel médical intervienne en cas de besoin.

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