Des tests salivaires pour dépister le Covid-19 seront utilisés dans les écoles et les universités dès mi-février

Des tests salivaires bientôt dans les écoles et les universités. Crédit : Pixabay
La Haute autorité de Santé (HAS) a donné son feu vert dans la journée pour déployer des tests salivaires dans les écoles et les universités dès la mi-février. L'objectif est d'augmenter la fréquence d'opérations collectives de dépistage du Sars-CoV-2. Ces tests se feront aussi sur les personnes ne présentant pas de symptômes.

La Haute autorité de Santé (HAS) a donné son feu vert dans la journée pour déployer des tests salivaires dans les écoles et les universités dès la mi-février. L’objectif est d’augmenter la fréquence d’opérations collectives de dépistage du Sars-CoV-2. Ces tests se feront aussi sur les personnes ne présentant pas de symptômes.

Le 4 février dernier, le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Veran a annoncé la multiplication des opérations collectives de dépistage, notamment dans les établissements scolaires. À la suite des vacances scolaires, le gouvernement souhaite que 200 000 à 300 000 tests par prélèvement salivaire soient réalisés chaque semaine dans le milieu éducatif.

La volonté est d’organiser massivement ce type d’opération.  » Leur très bonne acceptabilité et leur bon niveau de performance sont particulièrement adaptés à ce type de dépistage, et en particulier à leur répétition «  explique Dominique Le Guludec, présidente du Collège de la HAS.

Cette après-midi, Jean Castex, Premier ministre, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, et Olivier Véran, sont présents au lancement d’une expérimentation de ces tests salivaires dans l’École polyvalente Louise Bourgeois, dans le 13e arrondissement de Paris. 

Une méthode de dépistage qui a fait ses preuves

Une étude publiée dans le Journal of Clinical Virology, montre que « les écouvillons des tests salivaires ont détecté 82,2 % des patients positifs ». Soit des résultats satisfaisants, étant donné qu’une détection de 100 % est difficile si la charge virale est faible.

La méthode du prélèvement salivaire est quasiment identique au nasopharyngé. La seule différence est qu’il se fait dans la bouche ou par crachat, et non dans le nez. Par ailleurs, le test nécessite de ne pas boire, manger, fumer et de ne pas se brosser les dents dans la demi-heure qui précède le prélèvement. Le non-respect de ces indications risquerait de fausser le résultat.

Le test peut se faire en laboratoire, mais aussi à domicile. Un tube sera alors fourni dans un kit de prélèvement. La remise au laboratoire de l’auto-prélèvement doit se faire dans les 5 heures suivant le prélèvement. Le tube ne doit pas se mettre au réfrigérateur. Les résultats seront disponibles dans les 24 à 48 heures suivant la prise en charge dans le laboratoire.

Jusqu’à aujourd’hui, les tests salivaires étaient déjà disponibles, mais non-remboursés, pour les personnes avec symptômes qui ne toléraient pas le test nasopharyngé.

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