Une micro-forêt Miyawaki de 1000m² va apparaître au sein de l’université Paul-Sabatier

Florent Xavier Gadea se trouve là où une partie de la micro-forêt Miyawaki sera plantée. Crédit : Lauriane Pelao.
Dès le mois de mars, une micro-forêt de 1000 mètres carrés va être créée selon la méthode du botaniste Miyawaki au sein de l'université Paul Sabatier. Elle fera l'objet d'un suivi scientifique pour évaluer son impact écologique.

Dès le mois de mars, une micro-forêt de 1000 mètres carrés va être créée selon la méthode du botaniste Miyawaki au sein de l’université Paul Sabatier. Elle fera l’objet d’un suivi scientifique pour évaluer son impact écologique.

« Je pense que c’est important de redonner à la nature des petits bouts d’espace« , explique Florent Xavier Gadea, porteur du projet et directeur de recherche au CNRS. C’est d’ailleurs dans une démarche écologique que les initiateurs du projet ont lancé cette idée. En effet, les micro-forêts Miyawaki sont caractérisées par le fait qu’il y ait plus de biodiversité, de fixation de carbone que dans une forêt naturelle et qu’elle génère un impact sur le microclimat.

« Ces trois points-là vont faire l’objet d’un suivi scientifique« , raconte Florent Xavier Gadea. Les études seront menées par trois laboratoires de biologie et d’écologie : le laboratoire Évolution et Diversité Biologique (EBD), le laboratoire écologie fonctionnelle et environnement et le laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET). Elles pourront être réalisées grâce à des zones naturelles témoins, parcelles où rien ne sera modifié, pour permettre de les comparer avec la micro-forêt.

3000 arbres sur 1000 mètres carrés

Les 1000 mètres carrés de micro-forêt Miyawaki prévus seront divisés en 4 blocs : deux de 400 mètres carrés et deux de 100 mètres carrés. Ceux-ci seront dispersés le long du canal.

A l’image de la méthode Miyawaki, il y aura une forte densité d’arbres, trois par mètre carré, de 23 espèces locales différentes. Si cette méthode est plus chère que la plantation d’une simple forêt, elle permet de se diriger plus vite vers une forêt naturelle mature.

Un projet parmi les lauréats d’un concours de l’UFTMP

Le projet de plantation a été l’un des lauréats du concours développement durable de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées (UFTMP). A l’époque moins ambitieux, il prévoyait de réaliser une parcelle de 100 mètres carrés grâce aux 2000 euros gagnés lors de ce concours. « Grâce au financement du Collectif Micro-Forêt de Toulouse, on a agrandi les choses« , déclare le porteur du projet.

La plantation des arbres, initialement prévue à la fin du mois de février, devrait finalement débuter mi-mars, en raison des conditions météorologiques.

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