Covid-19. Après la bouche et le nez, un nouveau test de dépistage du virus… dans l’anus !

En Chine, les autorités ont désormais largement recourt aux dépistages Covid-19... par voie rectale. Une méthode jugée plus fiable par les scientifiques, désormais obligatoire pour les voyageurs étrangers.

En Chine, les autorités ont désormais largement recourt aux dépistages Covid-19… par voie rectale. Une méthode jugée plus fiable par les scientifiques, désormais obligatoire pour les voyageurs étrangers.

C’est un nouveau moyen de dépistage, qui pourrait en faire tousser plus d’un. Depuis quelques jours, les autorités chinoises pratiquent un test-Covid rectal. Finis les frottis dans le nez ou la gorge ! Celui-ci consiste en fait à insérer dans l’anus un coton-tige imbibé de solution saline. La taille de ce dernier…? Deux à trois centimètres.

A la Télévision centrale de Chine (CCTV), un médecin de Pékin, Li Tongzeng a assuré que cette méthode permettait « d’augmenter le taux de détection des personnes infectées ». Et pour causes, le virus resterait plus longtemps présent dans les voies anales que dans celles respiratoires.

Obligatoire pour les voyageurs

Les voyageurs étrangers devront désormais se soumettre à ce test-Covid, dès leur arrivée en Chine. Un surprenant pot d’accueil, auquel s’ajoute une quarantaine d’au minimum 14 jours, dans un hôtel et à leurs frais.

Au-delà des étrangers, sont aussi concernés les habitants des zones considérées à haut risque de Chine. Au sud de Pékin, dans le quartier de Daxing, plus d’un millier de professeurs et d’élèves ont dû réaliser l’écouvillonnage rectal, rapporte France Info. Les autorités espèrent ainsi endiguer l’épidémie à l’approche du nouvel an chinois. Officiellement, seuls 52 cas de Covid-19 sont recensés actuellement dans le pays asiatique.

Lire aussi : Covid-19. Face aux variants, le couvre-feu ne semble pas assez efficace

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