Toulouse : Presque 100 000 signatures pour la pétition contre le consentement sexuel à 13 ans

La pétition a déjà récolté 95 000 signatures. Crédit: Pxhere
Jeudi dernier le Sénat a décidé d’adopter une nouvelle loi fixant à 13 ans le consentement sexuel. Une décision vivement critiquée dans le pays comme à Toulouse. En effet, une habitante a lancé une pétition qui compte presque 100 000 signatures.

Jeudi dernier, le Sénat a décidé d’adopter une nouvelle loi fixant à 13 ans le consentement sexuel. Une décision vivement critiquée dans le pays comme à Toulouse. En effet, une habitante a lancé une pétition qui compte presque 100 000 signatures.

Déjà plus de 95 000 signatures en à peine deux jours. Une toulousaine a publié lundi 25 janvier sur le site « Mesopinions.com » une pétition intitulée, « Je dis non au consentement sexuel fixé à 13 ans par le Sénat ». Celle-ci se positionne contre l’établissement d’un consentement à 13 ans pour tout rapport sexuel. Concrètement la loi interdirait les rapports sexuels avec des mineurs de moins de 13 ans et les autoriserait à partir de cet âge si la question du consentement est évoquée. Une décision qui ne passe pas pour M.L, « J’ai une petite-fille et j’ai moi-même eu 13 ans, il est évident qu’à cet âge, on est trop jeune pour consentir, on a encore ses nounours dans sa chambre. Si la loi dit que c’est autorisé, ça va inciter les hommes à passer à l’acte. Une loi, c’est fait pour protéger ! », explique-t-elle à La Dépêche. La réaction de cette retraitée de 65 ans ne s’est donc pas fait attendre avec la mise en ligne de cette pétition.

L’initiatrice de la pétition victime d’abus sexuels dans son enfance

Lorsque cette toulousaine a lancé la pétition, elle ne s’attendait pas à un tel succès. Si elle espérait une centaine de signatures elle dépasse aujourd’hui la barre des 95 000 avec presque 18 000 commentaires. Si pour M.L cette loi est inacceptable, c’est aussi parce qu’elle a été victime d’attouchements par une personne de sa famille dans son enfance, « En raison de ce que j’ai subi, je me sens d’autant plus concernée. A cause de ces abus, j’ai été une maman trop inquiète avec ma fille. Lorsqu’elle souhaitant dormir chez une amie, il m’est arrivée de refuser lorsque je ne sentais pas le père », déclare-t-elle au quotidien. C’est pour cela que cette femme veut rester anonyme.

En plus de cette loi, le Sénat avait également voté jeudi un texte visant lui à la protection des mineurs de moins de 13 ans contre les actes incestueux. Un article d’Axel Mahrouga à retrouver sur notre site du 24 heures.

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