Le Centre de transcription de Toulouse a permis aux personnes malvoyantes d’avoir accès aux livres de la rentrée littéraire. Et ce presque dès leur sortie.
Pour cette rentrée littéraire, le Centre de transcription et d’édition en braille (CTEB) de Toulouse s’était lancé un défi de taille : proposer une version braille de livres primés presque dans le même temps que leur sortie pour voyant. Pari tenu pour la plus grande maison du pays spécialisée dans ce domaine. Ce sont ainsi une vingtaine de livres qui sont proposés sur le site du centre aux personnes malvoyantes.
On retrouve parmi eux, l’Anomalie d’Hervé Le Tellier (prix Goncourt 2020), Histoire du fils de Marie-Hélène Lafon (prix Renaudot 2020) ou encore Les Impatientes de Djaïli Amadou Amal (prix Goncourt des lycéens 2020). Ces œuvres là n’ont pas été choisies au hasard comme l’explique au Parisien Adeline Coursant, directrice du centre, « Nous avions un coup à jouer, et nous avons fait des paris sur les gagnants avec l’équipe pour tomber juste, étant donné que les prix littéraires ont été retardés à cause de la fermeture des librairies ».
Plus de 150 livres retranscrits en 2020
Pour réaliser ce travail, les dix salariés ont évolué en télétravail. Ils doivent d’abord adapter le texte. Puis le livre est retranscrit sous trois semaines à un mois. Il est enfin relu par un bénévole avant de faire son apparition sur le site. Un rythme soutenu que la pandémie n’a pas freiné bien au contraire. Près de 150 livres ont ainsi été retranscrits cette année contre 90 les années précédentes.
📕En #braille aujourd’hui!
— Cteb | Centre Transcription & d’Édition en Braille (@CtebToulouse) December 18, 2020
« Elle a menti pour les ailes », Francesca Serra, @Ed_AnneCarriere
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Garance 15 ans, devient la nouvelle coqueluche des élèves populaires de son lycée. À ses dépends? #roman
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