Municipales 2020 : quels sont les revenus des candidats à Toulouse ?

En pleine polémique sur les revenus de Jean-Luc Moudenc, France 3 Occitanie a sollicité l’ensemble des têtes de liste sur le sujet.

Les Municipales approchent à grand pas. Pour l’occasion, France 3 Occitanie dévoile les revenus des têtes de liste à Toulouse. « Une initiative personnelle » jugent les candidats, puisqu’ils n’ont aucune obligation de déclaration de revenu et de patrimoine. On fait le point :

Jean-Luc Moudenc, Les Républicains : pour son mandat de maire, Jean-Luc Moudenc bénéficie d’une indemnité de 6 907 euros. S’il perçoit également un traitement de haut-fonctionnaire à Bercy, il ne perçoit pas d’indemnités en tant que président de Toulouse Métropole. Depuis le prélèvement à la source, il gagne 4 519 euros net.

Pierre Cohen, Génération.s : ancien maire de Toulouse et ex député de la Haute-Garonne, Pierre Cohen touche une pension de retraite au titre de ses 3 mandats de députés de 3 400 euros et une indemnité de 1 170 euros pour ses actuels mandats locaux à la mairie de Toulouse et à la métropole. Il a également été enseignant dans le supérieur, une activité professionnelle dans laquelle il bénéficie également d’une retraite, dont il n’a pas communiqué le montant.

Nadia Pellefigue, Une nouvelle énergie (PS, PRG, PC) : elle n’a pas donné de chiffres mais le principal élément de sa rémunération est accessible sur le site du conseil régional d’Occitanie : 2 575,07 euros par mois. Cette dernière évoque aussi une indemnité pour son rôle d’ambassadrice d’un satellite du conseil, l’agence de développement économique régional Ad’OCC. La somme devrait figurer dans la déclaration effectuée annuellement par les élus régionaux d’Occitanie. France 3 explique que « visiblement, il s’agit d’un oubli ».

Quentin Lamotte, Rassemblement National : par rapport à ses revenus, liés à son seul mandat, Quentin Lamotte renvoie à sa déclaration de conseiller régional. Ses indemnités s’élèvent à 1 737,42 euros. À ces dernières, il faut ajouter une rémunération de courtier en prêt immobilier. Cependant, il ne souhaite pas communiquer sur ce montant.

Franck Biasotto Toulouse Belle et Forte : Franck Biasotto n’a communiqué aucun chiffre ni élément, mais il explique qu’il doit prochainement dévoiler publiquement ses revenus. Les seules données disponibles, se trouvent dans une déclaration effectuée auprès de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP), sont celles de son activité d’agent immobilier. Il touche 18 000 euros annuels net.

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