Toulouse : le 100e singe réinvente le coworking

Alors que le coworking classique consiste à partager un espace de travail avec d’autres personnes, le 100e singe a choisi d’innover et propose un endroit qui mélange le travail de bureau avec l’agriculture. 

Les bureaux partagés ont envahi les milieux ruraux. Mais le 100e singe se différencie par l’originalité de son projet. C’est-à-dire qu’il propose un coworking agricole en zone périurbaine, à 20 minutes de Toulouse. « Le coworking, c’est le côté visible de l’iceberg. C’est les besoins de bureaux, les besoins de mutualiser une imprimante, des services. Et dans le domaine agricole c’est la même chose, mais au lieu que ce soit dans un bureau, ce sont des terres », explique Amandine Largeaud coordinatrice du 100e singes.

Un espace pour tous

L’espace accueille les néo-travailleurs, c’est-à-dire toutes les personnes qui cherchent à inventer de nouvelles formes de travail, à vouloir y mettre du sens et à avoir de l’impact sur les enjeux de société. Les néo-travailleurs sont pour la plupart en reconversion professionnelle. « Quand ils se reconvertissent, c’est soit dans les bureaux soit dans l’agricole » ajoute Amandine.

L’espace de travail « intellectuel » se trouve à l’intérieur./ Crédits : A-L.C

Mais le 100e siège n’est pas seulement ouvert pour ces derniers. En effet, ce coworking agricole s’adresse à tout le monde : les personnes intéressées s’inscrivent sur le site internet et viennent quand elles le souhaitent. Un moyen de travailler puis de poser son cerveau pour s’occuper des 9 hectares de la ferme.

Un petit côté animalier./ Crédits : A-L.C
L’espace agricole du 100e singe./ Crédits : A-L.C

Rapprocher le lieu de travail du lieu de vie

Le concept ne s’arrête pas seulement à mettre à disposition sur un même espace des bureaux partagés et une ferme maraîchère. Il va jusqu’à ramener le lieu de travail au lieu de vie pour créer du lien social. Car il faut avouer qu’à l’heure actuelle, les personnes qui travaillent en périphérie sont absorbées par le mouvement pendulaire et vont donc travailler sur un autre « territoire » : « On a fait le pari que si on permet aux gens de travailler proche de chez eux, soit en télétravail soit en indépendant, ils auront envie et besoin de réinvestir leur territoire et rencontrer d’autres personnes », explique la coordinatrice.

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