Hier, vendredi 1e février, trois hommes ont été mis en examen. Ils sont soupçonnés d’avoir fourni à Cherif Chekatt l’arme utilisée pour l’attentat de Strasbourg le 11 décembre 2018.
Trois hommes d’une même famille, âgés de 32, 34 et 78 ans, sont soupçonnés d’avoir fourni l’arme utilisée par Cherif Chekatt pour le terrible attentat perpétré au marché de noël de Strasbourg le soir du 11 décembre 2018.
Trois interpellations qui font avancer l’enquête
Les trois complices présumés ont été interpellés mardi, en Alsace, accompagnés de deux autres membres de leur famille. Ces derniers ont été relâchés le lendemain de leur garde à vue, qui ne fera pas l’objet de poursuites.
Attentat de Strasbourg : quatre hommes et une femme impliqués dans la fourniture de l’arme à Cherif Chekatt placés en garde à vuehttps://t.co/6eTeeDV6Va pic.twitter.com/q5nE8hxpCQ
— franceinfo (@franceinfo) 29 janvier 2019
Les trois autres, mis en examen par un juge d’instruction à Paris et placés en détention provisoire sont poursuivis pour « détention et cession d’arme de catégorie B en réunion et en relation avec une entreprise terroriste », ainsi que pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » selon une source judiciaire relayée par l’AFP.
Rappelons que le passage à l’acte de ce multirécidiviste de 29 ans et fiché S pour radicalisation islamiste, a causé la mort de cinq personnes à Strasbourg. Après une cavale de 48 heures, le forcené avait finalement été abattu par des policiers en patrouille.
Les policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT) estiment, quant à eux, que le terroriste se serait muni de l’arme à feu (un revolver d’ordonnance de calibre 8mm) seulement une poignée de jours avant l’attentat revendiqué. À ce jour, l’information judiciaire se poursuit pour faire toute la lumière sur cet attentat meurtrier.