Alors que le gouvernement traverse une période d’instabilité sans précédent, l’exécutif français va lancer un grand débat national. Le but ? Cadrer un certain nombre d’éléments et recenser les informations que le gouvernement aura recueilli auprès des citoyens.
« À l’initiative du Président de la République, le Gouvernement engage un grand débat national permettant à toutes et tous de débattre de questions essentielles pour les Français. » Voilà comment définir, en quelques mots, le grand débat national qui sera lancé incessament sous peu par Emmanuel Macron, en collaboration avec Édouard Philippe. À la base, Chantal Jouanno devait mener le projet, mais cette dernière à refuser de le coordonner suite à la polémique sur son salaire.
Pour ce grand débat national, plusieurs thèmes centraux seront étudiés. Ils ont été fixés au nombre de quatre : la fiscalité, l’organisation de l’État, le débat démocratique et la citoyenneté (qui comprendra la question de l’immigration) et pour finir, la transition écologique.
Un grand débat qui va durer plusieurs mois
Pour tenter de répondre à ces problématiques, l’État se laisse du temps. Le grand débat national débutera le 15 janvier et se prolongera jusqu’à la mi-mars. Le temps pour le gouvernement de recueillir les informations nécessaires et prendre les décisions adaptées.
Cet événement se déclinera sous plusieurs formes : réunions et débats dans les mairies ou même sur son lieu de travail, le débat disposera d’une échelle variable, comme l’a commenté la Commission. « Chacun peut organiser un débat, à l’échelle du quartier, de la commune, de la région, d’une association … » Si tout type de débat est donc possible, certains thèmes ont été évincés. C’est le cas de l’IVG, la peine de mort ou encore le mariage pour tous.
« Gilets jaunes » : 7 Français sur 10 estiment que le grand débat national n’aboutira pas à des mesures utiles pour le payshttps://t.co/fHTA5Jlbfj pic.twitter.com/VGTWtjVevG
— franceinfo (@franceinfo) 10 janvier 2019