Les soldes d’hiver ont officiellement débuté le mercredi 9 janvier, mais pas dans les meilleures conditions. À Toulouse, tout comme à Paris, les commerçants sont en difficulté et espèrent compenser les pertes liées aux manifestations du mois de décembre.
Après huit semaines marquées par les manifestations des gilets jaunes dans toute la France, la situation économique des commerces se dégrade de plus en plus. Le bilan des mois de novembre et décembre n’est pas positif. Les soldes d’hiver ne devraient permettre de rattraper que partiellement la fin d’année catastrophique subit par les commerçants. Peu de mesures ont été prises par le gouvernement pour trouver une solution. La préfecture a néanmoins décidé de permettre l’ouverture des commerces le dimanche afin de soutenir l’économie.
Une lettre des commerçants toulousains pour alerter sur leur situation
Le démarrage des soldes a été difficile à Toulouse. Malgré des réductions intéressantes, les acheteurs n’étaient pas assez présents pour le premier jour de soldes et les commerçants craignent pour leurs commerces. L’association de commerçants « Carré Baragnon » a décidé de réagir pour sauver les commerces toulousains. Elle s’est adressée au préfet de la Haute-Garonne et de la région Occitanie, Étienne Guyot. C’est dans une lettre, relayée sur Twitter qu’ils ont alerté sur l’urgence économique dont ils souffrent. Le président de l’association, Jonnhy Dunal a demandé a être reçu afin de faire remonter les inquiétudes des commerces. Il demande de réelles aides financières, plus concrètes afin de sauver tous les petits commerces de la ville rose.
🗣 Nous sonnons aujourd’hui l’urgence économique ! À quelques heures des #soldes, j’ai saisi le @PrefetOccitanie au nom des #commerçants du cœur historique de Toulouse. Nous ne voulons plus être les dommages collatéraux des violences dont #Toulouse est victime chaque week-end. pic.twitter.com/xD3pJdEfq6
— Jonnhy Dunal (@dunaljonnhy) 8 janvier 2019