Les « stylos rouges » font grise mine

En décembre dernier, plusieurs enseignants s’estimant « oubliés » par le gouvernement se sont rassemblés sur Facebook sous la bannière des « stylos rouges » . Leur objectif : réclamer une revalorisation de leurs salaires et de leur profession. 

C’est le deuxième mouvement a avoir émergé en marge des gilets jaunes. Après les « gyros bleus », c’est au tour des « stylos rouges » de faire entendre leurs revendications.

Professeurs, psychiatres, conseillers d’éducation, en tout ce sont 57.800 professionnels qui se sont rassemblés sur Facebook depuis le 12 décembre dernier. Deux jours après l’allocution du président de la République, qui avait pris la parole pour tenter d’apaiser la colère des gilets jaunes, les stylos rouges se sont rassemblés pour protester contre le gouvernement, dont ils estiment être les « oubliés »

Dans un manifeste publié sur Twitter, les profs « en colère » ont fait connaitre leurs nouvelles revendications. Si au départ, ces dernières concernaient essentiellement leur rémunération, elles ont depuis bien évolué. Les enseignants souhaitent notamment l’arrêt des suppressions de postes, le retrait du jour de carence, des classes à effectif réduit, une rediscussion de la réforme du lycée avec les personnels concernés, davantage de moyens humains pour aider les élèves en difficulté, encore la création d’une médecine du travail pour l’Éducation nationale.

Lundi sur Franceinfo, Xavier Marand, secrétaire général adjoint du SNES, a expliqué vouloir « prendre contact très rapidement » avec les « stylos rouges » afin de discuter des « modalités d’actions » qu’ils pourraient être mises en place.

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