Toulouse : le Jardin de l’Observatoire, un petit coin de Paradis

Le jardin de l’Observatoire, dans le quartier de Jolimont, est un « coin de paradis » pour les riverains qui désirent se détendre en se rapprochant au plus près de la nature. Portait de ce lieu historique de la Ville Rose, ouvert en 1982.

 

A l’entrée du jardin, nous retrouvons l’Ecole Nationale de l’Air et de l’Espace. Crédit : Hugo Kucharski

Quelques passant venant se balader, des animaux en pagaille et des constructions en lien avec l’astronomie : tel est le panorama que nous offre le Jardin de l’Observatoire. Un lieu où la nature se mêle aux constructions humaines, et où les passants viennent chercher de la tranquillité. « C’est toujours très calme » nous dit Christine, une femme de 65 ans promenant son chien. A l’entrée de ce lieu, nous retrouvons l’Ecole Nationale de l’Air et de l’Espace : un bâtiment construit dans un style traditionnel, avec de grandes colonnes blanches, qui accueille beaucoup d’étudiants de divers âges. Derrière ce bâtiment que l’on pourrait confondre avec un monument historique, nous retrouvons un grand parc, où la verdure et les constructions dédiées à l’astronomie se mêlent à la nature avec harmonie. Des panneaux nous préviennent que le respect de la nature est primordial dans ce lieu. Il est 13 heures, et le parc est désert.

 

Un lieu en hommage à l’astrologie

 

Ce parc toulousain a été construit autour de l’école de l’air et de l’espace rend hommage à l’astronomie. En effet, ce parc abrite en son sien la Société d’Astronomie Populaire de Toulouse. Cependant, les locaux étaient déserts en ce lundi 10 décembre 2018. Plus loin dans le parc, des constructions en hommage aux physiciens et astrologues se multiplient, se mêlant aux jeux pour enfants et aux arbres et fleur du jardin. Avec une légère brise d’automne, un chien court dans l’herbe, soulevant des feuilles sur son passage. Entouré de murs, seul le bruit des travaux organisés par la mairie dans la rue voisine viennent troubler le calme apaisant du jardin. « C’est très agréable de se balader dans un parc calme, loin du centre-ville toulousain » nous dit Julie, une riveraine de 24 ans. « C’est un parc construit autour d’un thème particulier comme le jardin Japonais, seulement celui-ci est plus tranquille. Je viens ici tous les jours. C’est un coin de paradis ».

 

Le parc de l’Observatoire, en automne et un lundi midi, est quasiment désert. Crédit : Hugo Kucharski

« Loin de la ville »

 

C’est justement ce qui attire les riverains. Cette tranquillité, loin du centre-ville, est ce qui permet aux passants de s’évader. « Ce jardin dans le quartier de Jolimont, c’est une bonne chose. Les gens viennent chercher le calme, la tranquillité. C’est loin de la ville, et c’est parfait » nous dit Marion, une mère de famille. Les enfants, curieux, se rapprochent des monuments afin de savoir ce que c’est, et ce lieu devient alors un lieu, de transmission, où les parents apprennent aux enfants l’astrologie, avec des mots simples. C’est donc également un lieu de transmission. « Cette tranquillité est parfaite pour les enfants. Le mercredi après-midi par exemple, les enfants n’ont pas école, et les familles aiment venir ici pour faire sortir les enfants et leur permettre de jouer dehors, dans un cadre tranquille et en plein air » nous dit Thomas, père d’une petite fille de 5 ans.

 

Le parc est également un lieu pour les enfants. Crédits : Hugo Kucharski

Des riverains, mais pas que

 

Dans ce parc, nous ne retrouvons pas seulement des passants. En effet, positionnés à une entrée du Jardin, deux chats sont installés sur des escaliers d’une petite bicoque, comme pour surveiller la population se rendant au parc. Ces derniers se rapprochent des différents riverains pour venir chercher de la tendresse, et un panneau annonce même « caresses obligatoires ». Les écureuils sont même de la partie, se déplaçant avec sérénité dans le jardin. Sans bruit, il se déplace dans les feuilles, en soulevant quelques-unes au passage.

 

 

Finalement, ce lieu permet à tout le monde de se retrouver dans le calme, la sérénité et dans le respect de la nature. Les passants se rendant dans d’autres lieux s’arrêtent tout de même pour passer dans ce parc, construit entre 1841 et 1847 par Urbain Vitry, pour accueillir l’observatoire de Toulouse. Même si tout le monde n’est pas passionné d’astronomie, la population se retrouve tout de même pour venir voir les différentes bâtisses ainsi que les stèles informatives sur les différents bâtiments construits en plein cœur de ce parc public.

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