Selon L’Équipe, le Centre national du rugby, à Marcoussis, fait actuellement une opération de police est en cours. Bernard Laporte, président de la Fédération Française de Rugby, sous le coup d’une enquête.
C’est désormais officiel. Le Parquet National Financier a effectivement ouvert une enquête concernant « l’affaire Laporte ». Alors que le XV de France prépare son premier match face à l’Irlande pour le Tournoi des Six Nations, ce mardi matin les locaux de Marcoussis font l’objet d’une opération de police. Les bureaux administratifs et globalement tout le siège de la Fédération Française de Rugby sont passés au crible.
Les relations entre Bernard Laporte et Mohed Altrad dans le viseur
Cette opération serait en lien avec l’affaire Laporte-Altrad. Bernard Laporte est soupçonné de conflit d’intérêts avec Mohed Altrad, président de Montpellier et nouveau principal sponsor du maillot des Bleus. Par ailleurs, le domicile du président de la FFR et le siège de la société Altrad ont eux aussi été perquisitionnés d’après RMC Sport et ViàOccitanie. Une première série de perquisitions synonyme d’un signe fort.
🔴 INFO viàOccitanie Affaire Laporte-Altrad : une perquisition conjointe à la société Altrad #Montpellier et à la FFR #Paris
— viàOccitanie (@viaOccitanieTV) January 23, 2018
Tout commence mi-août. Plusieurs médias plongent Laporte dans la tourmente. Des soupçons de conflit d’intérêts entre le nouvel homme fort de la fédération et le président du club de Montpellier sont mis à jour. L’ancien ministre des Sports est suspecté d’avoir fait pression sur la commission d’appel de la FFR en juin dernier pour réduire des sanctions contre le club héraultais.
Rappel des faits de juin 2017
Le 29 juin 2017, en première instance, la Ligue Nationale de Rugby avait condamné le MHR à payer 70.000 € d’amende. Il était aussi question de disputer le premier match montpelliérain de la saison à huis clos. Mais le lendemain, la commission d’appel de la FFR a réduit l’amende à 20.000 € et annuler la sanction du huis clos. Des conditions de ce changement de sanction louches, au cœur de l’affaire.
Une enquête préliminaire qui peut encore durer plusieurs mois. Affaire à suivre.