Thierry Solère qualifie François Fillon « d’homme blessé qu’on attaque »

Ce matin, lundi 30 février, Thierry Solère, porte-parole de François Fillon, était l’invité de franceinfo. Celui-ci a défendu François Fillon et le qualifie « d’homme blessé qu’on attaque », dans cette polémique qu’il subit.

Thierry Solère défend fermement François Fillon. Celui-ci, est dans un tourbillon médiatique depuis quelques jours. Au cœur des débats, se trouve aussi sa femme Pénélope Fillon. 

 

Le député LR met en avant l’honnêté de François Fillon : jamais cité dans un dossier en trente ans de vie politique. Il poursuit qu’il a été « maire, président de région, de département, député, sénateur, dix fois membre d’un gouvernement » et que c’est un homme respectable. « Donnez-moi le nom d’un député ou d’un sénateur depuis trente ans, qui au titre de son mandat de parlementaire a été mis en cause par la justice pour quelque chose d’illégal ? Aucun », a déclaré le député Les Républicains (LR) des Hauts-de-Seine.

Selon lui, cette histoire de «  » est une excuse pour salir le candidat. « A 90 jours de l’élection présidentielle, on vient de toutes pièces, sortir cette histoire pour essayer de salir, parce qu’il y a de l’antiparlementarisme en France ». 

 » Les lois de l’État sont supérieures à tous les principes religieux »

Au micro de Jean-Michel Aphatie, Thierry Solère s’est exprimé sur la primauté des lois de l’Etat sur la religion. Un principe sur lequel Fançois Fillon est revenu lors de son meeting de dimanche à Paris. Il a déclaré « le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme ne dénoncent pas les valeurs de la République. La religion musulmane doit accepter sans conditions ce que toutes les autres religions ont accepté par le passé.«  La religion est un point très important de la campagne présidentielle du candidat de la droite. 

Pour Thierry Solère, cela signifie que les religions doivent se soumettre à la République et non l’inverse. « En République, les lois de l’État sont supérieures à tous les principes religieux. On a le droit d’avoir sa pratique religieuse et l’État garantit cette pratique », a-t-il ajouté. Il a aussi déclaré qu’« en France, on se soumet aux lois de la République française, avant ses principes religieux », en regrettant que « chez beaucoup de musulmans en France, ce n’est pas le cas ». 

 

 

 

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