Vincent Peillon refuse d’annoncer le candidat pour qui il votera

Quatrième du premier tour de la primaire citoyenne, Vincent Peillon, refuse du haut de ses presque 7 % de sympathisants, d’affirmer son soutien à l’un des deux candidats finalistes. Un refus qu’il a confirmé ce matin sur France Info dont il était l’invité politique de Jean-Michel Aphatie.

On pouvait s’en doutait après son (très) long discours au soir des résultats du premier tour, Vincent Peillon, arrivé quatrième avec 6,92 % des voix a confirmé qu’il ne soutient ni Manuel Valls ni Benoît Hamon. Au micro de Jean-Michel Aphatie, l’ancien ministre de l’Éducation Nationale n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet, se défendant d’imiter François Hollande qui se force à exprimer un désintérêt le plus total au sujet de cette primaire citoyenne. Toutefois, l’eurodéputé ira voter.

En guise d’explication, Vincent Peillon a précisé « Je ne veux pas de déchirure, je veux du rassemblement. Dès dimanche soir, je veux contribuer à ce rassemblement ». Unifier la gauche en vue de la Présidentielle, tel semble donc être l’unique objectif de Vincent Peillon qui, après avoir affirmé qu’il soutiendra le candidat socialiste qui qu’il soit, a voulu parler de sa déception des sujets abordés hier soir lors du débat. Ou plutôt les sujets pas abordés d’ailleurs. Des sujets qui lui sont chers : l’Europe et l’éducation. « Hier, j’étais malheureux qu’on est, à nouveau pas parlé d’Europe », a-t-il regretté. « L’éducation quand même pour l’avenir ça aurait été bien aussi d’en parler deux minutes » a poursuivi le désormais ex-candidat à la Primaire.

Enfin, parmi les sujets principaux abordés durant cette interview, Vincent Peillon a tendu la main à Emmanuel Macron qui fait cavalier seul dans cette campagne présidentielle tout en affirmant qu’il ne le soutiendra pas. « Monsieur Macron doit tout à la famille socialiste, il ne reconnaît pas sa propre famille. Il est en train de dire, ‘je n’ai rien à voir avec ces gens-là’. Il ne veut même pas venir débattre. Emmanuel Macron fait une erreur », a-t-il déclaré au micro de France Info avant de lui conseiller de s’affirmer comme étant de gauche.

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