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« Au niveau des écoles il n’y a aucun problème, c’est leur meilleur moyen de s’intégrer. »

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Parmi toutes ces personnes oubliées il y a aussi les enfants. Arrivés en famille ou seuls, ils ont le droit d’être scolarisés. Quand leurs parents restent assignés à l’hôtel sans pouvoir travailler ni sortir, eux, peuvent apprendre et socialiser avec leurs camarades.

Pour scolariser des jeunes migrants, il faut un accompagnement spécifique. “Des fois c’est un parcours du combattant.” explique Anne-Marie Delcamp, responsable du Réseau Education Sans Frontières de Perpignan. Cette ancienne professeure d’anglais a participé à sa création en 2004 afin de s’opposer à l’expulsion de deux migrants fraîchement majeurs. Désormais, elle dédie sa vie à ces missions toujours périlleuses qui mêlent l’administratif et l’humain. “L’avantage c’est qu’on ne dépend de personne, l’inconvénient c’est qu’on ne peut pas prétendre à des subventions.” Les combats sont multiples, RESF milite pour que les choses changent.

Mais, depuis quelque temps, une dégradation des conditions est constatée. “Il y a un changement depuis le nouveau maire RN Louis Aliot car le MRAP, avec qui l’on collabore, n’a plus de subventions. Avant ils touchaient 6000 euros ! On a rencontré la nouvelle responsable à la mairie, c’était une caricature d’extrême droite, c’était raide.” Et les conditions de vie ne sont pas meilleures que la considération portée à leur égard en Occitanie. “Il y a 280 mineurs. 140 sont hébergés en hôtel parce qu’il n’y a plus de place dans les locaux de l’IDEA. Beaucoup sont traumatisés, dépressifs et ont besoin d’un suivi mais il n’y a qu’une seule psychologue pour tous et 8 éducateurs.”

 

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“La scolarité protège car la communauté éducative se mobilise”

 

Derrière ces chiffres éloquents, il y a des parcours de vie et une détermination à prouver sa valeur. Anne-Marie a souvent été bouleversée par bon nombre d’entre eux “Un jeune Camerounais opposant au régime, il avait été torturé, on lui avait coupé la luette et brûlé la plante des pieds. Il était sûr qu’il aurait l’asile politique mais il ne l’a pas eu. L’OFII lui a refusé, on a fait recours à l’OFPRA et ils ont confirmé la décision. Donc il est sans papiers, on l’a scolarisé, il a passé un CAP brillament et il est en bac professionnel mais il peut se faire expulser n’importe quand.” Souvent la scolarité peut doubler leur chance de se faire régulariser mais seulement grâce à des mobilisations de la communauté éducative. Professeurs et élèves s’unissent régulièrement pour protester contre des expulsions d’élèves. Certains ont gain de cause, d’autres non.

 

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Famille albanaise attendant son expulsion à Perpignan. / Crédit : Maryse Martinez

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Les enfants, outils de négociation

 

Les enfants scolarisés apprennent très rapidement le français alors que leurs familles n’ont pas l’occasion de se former puisqu’ils n’ont pas d’interaction extérieure. Mais, toutes les semaines, elles doivent se rendre à la police des frontières pour signer. Ce sont alors les enfants qui doivent traduire. “Il revivent chaque semaine les horreurs qu’ils ont traversé”. Outre des outils de traduction, ils sont également des outils utilisés par les policiers pour forcer les familles à céder lors des arrestations. “Le truc qui m’a traumatisé c’était une famille avec une petite de 2 ans, on savait que la PAF devait les récupérer à six heures et ça a été une horreur : quand je suis arrivée j’allais m’approcher pour embrasser la famille et les flics nous sont tombés dessus. Ils m’ont empêché de les consoler, la mère pleurait et ne voulait pas monter. Elle avait la petite dans les bras, ils lui ont arraché la petite et ils l’ont fait entrer de force dans le fourgon. C’était raide.”

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