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Bernard Auriol, 80 ans, a été médecin psychiatre durant sa carrière. Il a écrit un livre traitant des conséquences du yoga sur un individu.
« Les gens ont appelé ce phénomène « expérience près de la mort » mais tout ce qui constitue une EMI n’est pas forcément lié à la mort », nuance-t-il. « Le yoga permet d’atteindre un état similaire mais cela reste un état d’inconscience pour la personne qui y est plongée ». L’inconscience peut être rangée dans les états de conscience car les ressentis de l’expérience sont similaires à ce qu’on peut vivre dans le coma (entendre aux alentours), ou lors d’une opération durant laquelle est pratiquée l’anesthésie générale.
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Bernard Auriol dans sa bibliothèque / Crédits : Camille Moretti
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« Dans les EMI, il y a une perturbation globale de la conscience et du corps qui entraîne un état cérébral particulier propre à chacun. La principale différence entre le yoga et les EMI, c’est que l’expérience est volontaire pour le premier cas même si elle n’est pas totalement contrôlée » explique Bernard Auriol.
Il ajoute que l’hypnose est identique en beaucoup de points au yoga, à la seule différence que vous ne contrôlez pas votre état.
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