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Mercredi 12 décembre. 10H. Aux abords du Stadium, Île du Ramier, Toulouse.

À mon arrivée, ils m’attendent tous. Les enfants courent vers moi, je leur avais promis que je ne reviendrai pas les mains vides. Dans mes sacs, de quoi leur permettre de tenir quelques jours : de la nourriture sucrées, salées, mais aussi des couvertures et quelques pulls retrouvés au fond des placards. Ce n’est pas grand-chose, mais pour eux, ce geste représente beaucoup. Depuis deux mois, pour les premiers arrivés, ces réfugiés albanais vivent dans la misère sur le bas-côté de la route reliant le Stadium au casino barrière de Toulouse. Mais ici, ce n’est pas un jeu. Rencontre avec ceux qui se battent chaque jour pour trouver un toit à leur famille. 

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Un quotidien aux conditions déplorables

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Ici, deux grandes familles cohabitent sur ce large trottoir, une à droite, une à gauche. Ils sont tous arrivés au fur et à mesure. Certains sont là depuis deux mois, d’autres depuis une semaine. Au total, une quinzaine de tentes sont entre-posées sur cette zone d’herbe. Au milieu de celle-ci, des chaises sont installées en cercle, pour permettre aux familles de se retrouver. En jetant un oeil vers la droite, on peut trouver des débris de matériaux qui n’auront pas été utiles à la protection des tentes. À gauche, des sacs-poubelles, un vélo mais aussi des vêtements irrécupérables s’entassent : « Ma fille aimait bien ce petit pull, mais il y a quelques semaines, le vent l’a emporté dans la nuit et maintenant, il est recouvert de boue. J’ai essayé de le nettoyer, mais c’est impossible. » explique Dila, 38 ans. Certains espaces servent de rangement : dans un coin, en retrait du cercle de chaises, un semblant de cuisine, non loin de là, deux ou trois meubles protègent des affaires comme les chaussures. À l’intérieur des tentes, les couvertures et matelas, vieux matelas, sont humides. Mais dans la famille, certains ont plus de chance que d’autres. En fonction de leur emplacement, certaines tentes ont très vite été abimées avec les premières fortes pluies, tandis que d’autres sont restées sèches. Mais avec l’arrivée de l’hiver, il est de plus en plus difficiles pour ces familles de conserver leurs affaires en bon état. 

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Concernant la question de l’hygiène, Panajot tourne la tête et me montre une petite cahute derrière la lignée de tentes. Ce sont les toilettes. D’un air gêné, il me demande si je veux aller voir pour constater l’urgence de la situation. En effet, leurs toilettes sont en plein air. Quatre portes trouvées en bord de route leur servent d’abri, deux planches en bois sont posées au sol au-dessus du trou creusé par ses propres soins à son arrivée. Panajot a 18 ans, il est l’un des seuls à parler français. Panajot aura été mon interlocuteur tout au long de la semaine. Il fait partie de la famille de gauche, la même que celle de Dila. Pour ce qui est de la toilette, il m’explique qu’ils essaient tous de se laver au moins une fois tous les deux jours dans la mesure du possible. La priorité revient aux personnes qui ont des rendez-vous avec la préfecture, aux « Mama » ou encore aux enfants qui sont inscrits à l’école. Grâce à l’aide des passants, les deux familles ont quelques tubes de gel douche. Avec ça et des bonbonnes à eau, ils parviennent à se laver, mais Panajot ajoute : « Le mieux c’est quand il pleut beaucoup, on en profite tous pour se laver, même si après on est très malade. Même si on est tout le temps malade. »

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« Ici tout a pris l’humidité. On nous apporte des affaires, mais très vite elles se salissent et ne nous tiennent plus chaud. » 

Eris, 22 ans, cousin de Dila.

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« Je suis asthmatique, je fais très souvent des crises. J’ai encore un peu de médicaments, mais presque plus. Pour l’instant, je n’ai pas l’argent d’en racheter. Ça coûte très cher les médicaments, surtout pour les gens comme nous. »

Rita, 63 ans, la Mama de la famille de gauche

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« J’aimerais bien être propre comme toi. »

Ezra, 6 ans

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Campement famille de gauche./Cdt : Manon Louvet

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Toilettes communes aux deux familles./Cdt : Manon Louvet

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Rita devant sa tente avec ses médicaments./Cdt : Manon Louvet

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350 euros et trois jours pour la France

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De l’autre côté, chez la famille de droite, Edouard a 11 ans. Il parle français depuis peu, mais se fait déjà très bien comprendre. Edouard est arrivé en France avec ses parents il y a deux mois. Ils faisaient partie des premiers à être arrivés au « camp ». Rapidement, il a pu s’inscrire à l’école Pierre Dupont à Saint-Michel et comme il le dit si bien : « Je me fais facilement des amis parce que je rigole tout le temps du coup, j’ai vite commencé à parler français. » En tout, sur les deux familles, ils sont trois enfants à aller à l’école : Edouard, Ezra et Sinani 8 ans. Ezra semble pleine de vie, elle est heureuse d’être en France même s’il lui tarde surtout de pouvoir dormir dans un vrai lit. Un vrai lit qu’elle n’a jamais eu. Et c’est aussi pour ça qu’elle est contente d’avoir quitté l’Albanie.

Lorik, le père d’Ezra, me raconte.

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Les deux familles présentent sur ce campement viennent de Tirana, la capitale de l’Albanie. Le salaire journalier moyen y est de 15 euros. Une des raisons pour lesquelles ces familles ont décidé de fuir leur pays, même si eux, faisaient partis des « chanceux ».

« Je gagnais 25 euros par jour, c’est beaucoup là-bas, mais un jour, on nous a parlé de la France. »

350 euros par tête, c’était le prix à payer pour l’espoir d’une nouvelle vie. Une vie où les enfants dorment dans des lits, avec une chambre pour tout le monde. Lorik savait que toutes ces promesses n’allaient pas se réaliser en arrivant, mais il était prêt à payer le prix cher pour échapper à la misère et aux violences de son pays, bien que celui-ci soit épargné par les guerres. Pendant plus d’un an, chaque membre de la famille a travaillé dur, les enfants aidaient les commerçants pour quelques pièces et les hommes ne comptaient plus leurs heures. Jusqu’à ce jour : 1050 euros. Lorik, sa femme et Ezra sont alors partis accompagnés de leurs cousins dont Edouard fait partie.                                 Le trajet s’est déroulé sur trois jours, trois jours de bus. Chacun avait le droit à un sac et un peu de provisions pour chaque famille afin d’assurer que les enfants puissent en priorité se nourrir durant le trajet. Pas plus, pour ne pas perdre d’espace inutilement dans le bus. Pas plus, pour éviter d’attirer les problèmes à la douane.

Lorik ne me raconta pas l’arrivée du bus aux frontières. L’autre famille refusa également de me raconter leur arrivée.

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Ezra, ses parents et à gauche Edouard./Cdt : Manon Louvet

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Entre espérance et réalité : Aujourd’hui en France

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Deux mois après être entrées en France, les deux familles attendent toujours d’obtenir un logement. En effet, des logements provisoires et gratuits sont proposés aux demandeurs d’asile à Toulouse. Actuellement, ils sont tous complets. La famille de Panajot, celle d’Edouard, ainsi que d’autres familles de réfugiés présentent sur Toulouse doivent donc patienter avant que ce soit leur tour. Dans cette attente, en plus des conditions de vie misérables que subissent ces familles, des tensions se créent au sein du campement. En Albanie, tant la pauvreté est omniprésente, chacun vit pour sa famille et seulement pour sa famille. Au début, le partage des quelques mètres carrés longeant la Garonne se passait au mieux. Aujourd’hui, il n’en est plus ainsi. Quand des personnes s’arrêtent pour donner des sacs remplies d’affaires, rien n’est partagé, la famille qui récupère le sac garde tout. Au début, en attendant que tout le monde soit réuni, il y avait quelques exceptions. Maintenant que les familles sont au complet, une certaine rivalité s’est installée.

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Alors, chacun se débrouille pour subvenir aux besoins de la famille. La journée, les enfants vont à l’école. Pendant que certaines vont à la préfecture pour finaliser les démarches administratives, certains comme Panajot partent à la recherche d’objets pouvant servir au campement. D’autres font la manche. Panajot m’explique : « Les Français regardent mal, mais heureusement, il y en a des gentils. Souvent, des gens s’arrêtent pour donner un petit quelque chose. » Les personnes qui travaillent pour l’entretien de la ville aident également ces familles. Une fois leur benne remplie, ils s’arrêtent devant le campement, sans dire un mot. Les enfants grimpent alors au camion, et récupèrent ce qui pourrait servir au maintien des tentes. Une fois servi, le conducteur fait un léger signe de la main aux réfugiés, un sourire et s’en va. 

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Christelle, 38 ans et sa fille Lucie, 8 ans, s’arrêtent déposer un matelas et deux paquets de céréales :

« Je suis institutrice à l’école où sont inscrits les enfants, je n’ai pas l’habitude de m’arrêter dans la rue pour donner un petit quelque chose, je le fais, mais je ne peux pas parler d’’une habitude. Quand je vois ces familles, je trouve ça choquant que l’on puisse laisser des êtres humains vivre dans de telles conditions. »   

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Ezra et sa maman devant leur tente./Cdt : Manon Louvet

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Une partie des membres de la famille de gauche devant leur feu de camp./Cdt : Manon Louvet

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L’avant d’une des tentes du campement./Cdt : Manon Louvet

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Désormais, les deux familles continuent d’attendre qu’un logement se libère. Malgré leurs nombreuses prières, ils n’ont pas réussi à trouver un toit avant l’arrivée du grand froid. 

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