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IVOIRCAMER: LA BEAUTÉ AFRICAINE AU COEUR DE MONTAUBAN

À Montauban, le magasin IVOIRCAMER ouvert depuis plus d’un an, s’est imposé comme une référence du cosmétique africain dans la ville, grâce à un travail acharné et à un peu de bouche à bouche. Spécialisé dans les soins naturels, les perruques et les produits capillaires, il est devenu un lieu de conseil et de reportage, bien au-delà d’une simple boutique.

Dans un quartier où les commerces de proximité peinent parfois à durer, IVOIRCAMER s’impose comme un repère. Entre beauté, culture et solidarité, la boutique est devenue un lieu de rencontre autant qu’un point de vente. « Ce qu’on fait ici, c’est valoriser la beauté au naturel, la diversité, et l’entrepreneuriat féminin », conclut la patronne.

Nadine Eba 42 ans d’origine Camerounaise qui est arriver en France au début des années 2010. Elle c’est installé à Montauban il y a de cela 4 ans. Ayant obtenue un diplôme de niveau 4 en tant que conseillère commercial. Elle décide alors d’ouvrir sa propre magasin IVOIRCAMER spécialisé dans les produit de beauté africaine.

Derrière la vitrine discrète d’IVOIRCAMER, à deux pas du centre de la ville, se cache un univers de couleurs, de parfums et de conseils. Ce magasin de beauté africain attire chaque jour des clientes venues des quatre coins de la ville, à la recherche de produits adaptés à leurs cheveux, leur peau ou leurs traditions de soin. Ici, on ne vend pas seulement des cosmétiques : on transmet des gestes, des savoirs et un peu de culture.

Dès l’entrée, le regard se perd entre les étagères : huiles de coco, beurre de karité, perruques, mèches, lotions capillaires, savons à base de plantes. « Beaucoup de femmes ne trouvent pas ce qu’il leur faut dans les grandes surfaces, explique Nadine, la gérante. Nous, on importe des marques africaines et américaines spécialement conçues pour les cheveux crépus, bouclés ou tressés. »

Les cartons arrivent chaque mois de Paris ou de Belgique, et parfois directement de Côte d’Ivoire ou du Cameroun. Le stock est géré avec soin : les nouveautés sont testées, comparées, et présentées en boutique avec des conseils personnalisés. « On ne vend rien qu’on ne connaisse pas, On essaie d’aider chaque cliente selon sa texture de cheveux ou son type de peau. »

Le fonctionnement repose sur la proximité et la confiance. Ici, les clientes reviennent souvent, parfois juste pour demander un avis ou échanger une astuce beauté. « Quand on ne sait pas quel produit choisir, elle prend le temps de montrer, de faire sentir, de conseiller, raconte Fatou, une habituée. Ce n’est pas juste un magasin, c’est un peu comme un salon entre femmes. »

L’ambiance est conviviale : de la musique afro en fond, des discussions en français, parfois en lingala ou en dioula. On parle coiffure, mariage, mais aussi actualité du pays ou vie du quartier.

En plus des ventes, IVOIRCAMER propose des services de coiffure express : pose de mèches, soins capillaires, retouches rapides. Une petite cabine au fond du magasin permet d’accueillir les clientes pressées. « On veut que ce soit pratique : tu viens acheter tes produits, tu peux aussi te faire coiffer sans aller ailleurs », explique Nadine.

Le commerce fonctionne surtout grâce au bouche-à-oreille. Les réseaux sociaux, notamment WhatsApp et Facebook, servent à annoncer les arrivages, partager des conseils et fidéliser la clientèle. « On a aussi des clientes européennes ou maghrébines, curieuses d’essayer des soins naturels », ajoute la gérante, fière de cette ouverture.

Priscila Mendoua

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