Depuis le début de l’année 2025, le commerce en ligne totalise 30,7 % des achats de vêtement. À Toulouse, certaines boutiques essayent de faire face à la concurrence du e-commerce. Notamment en soignant la relation avec la clientèle.
Lydie, une vendeuse de la boutique Princesse Tam Tam, fait part de ses inquiétudes, » Le commerce en ligne nous touche personnellement, que ce soit à travers la concurrence de la seconde main, représentant 18 % des achats de mode en ligne en France, notamment via Vinted, ou encore avec la « Fast Fashion ». Cette boutique, comme la plupart des grandes enseignes s’est alors spécialisée dans l’ E-Commerce. Lydie explique notamment que cette technique de vente » tue les commerces et les boutiques « .
Une autre vendeuse dans un magasin d’à côté, explique que « la vente en ligne empêche des déplacements difficiles, tout de même certains de mes clients restent fidèles à l’achat de vêtements en magasin », comme c’est le cas de deux clients sortant de sa boutique les sacs pleins, » je trouve que c’est plus simple de venir en magasin, car on peut avoir son article de suite sans l’attente de la livraison ».
Le commerce en ligne, va-t-il effacer le contact humain ?
Navaro, la responsable de courbette et Galipette, une boutique indépendante, proche de la place St George, fait par de sa confiance envers ces clients, » je tiens un petit magasin avec des nouveautés chaque semaine, c’est ce que les clients recherchent le plus, je n’ai donc pas peur des ventes en ligne ni de l’avenir de ma boutique ».
Direction place du Capitole, une vendeuses d’une boutique de vêtements démontre que le contact avec le client ne pourra pas disparaître, « les conseils proposés en magasin ne seront pas reproduits de la même façon que sur internet », une autre vendeuse intervient « nous essayons de nous adapter et de mettre en place des nouveautés pour conseiller nos clients en ligne, avec notamment la mise en place des envois de SMS en ligne, des remerciements et des mails. »
Aurore, une cliente exprime sa crainte envers la potentielle disparition des boutiques à Toulouse, » j’ai peur économiquement pour eux et que certains vendeurs et vendeuses puissent perdre leur métier à causse des achats en ligne ». Retour avec Lydie qui anticipe l’avenir de son commerce à Toulouse, » certains magasins vont changer et se transformer pour pouvoir s’adapter face à la vente numérique ». Cependant, Lydie est convaincue, » certaine boutique indépendante vont faire faillite ».


