Depuis plusieurs années, les prix des produits McDonald’s en France ont connu une hausse significative. Cette augmentation s’inscrit dans un contexte plus large d’inflation et d’évolution des coûts de production de l’alimentaire.
McDonald’s est un acteur majeur de la restauration rapide en France, avec un peu plus de 1 500 restaurants et environ 2 millions de clients servis chaque jour. L’enseigne emploie plus de 75 000 personnes, ce qui en fait un employeur de premier plan, notamment pour les jeunes. Son impact économique est également notable à travers son approvisionnement en produits français : plus de 70 % des ingrédients utilisés proviennent de filières locales. Toutefois, McDonald’s fait face à des critiques notamment sur la qualité nutritionnelle de ses produits et sur son augmentation des tarifs depuis un peu plus d’une décennie maintenant.
En 2009, il était possible d’acheter un hamburger ou un cheeseburger pour seulement 1 €, tandis qu’un menu Maxi Best Of coûtait environ 6,40 €. Des prix qui sonnent faux aujourd’hui lorsque l’on se dirige vers la borne de commande et où il n’est pas aisé de dépasser les 20 euros.
À titre de comparaison, en 2025, le prix moyen d’un menu Big Mac approche les 10 €, avec des variations selon les régions pouvant aller de 9,30 € à 12 €. À noter que les tarifs des Mcdonald’s varient même parfois dans la même ville, selon la position, la fréquentation et la structure de l’établissement.
Cette hausse s’explique en grande partie par l’inflation, qui impacte l’ensemble des secteurs économiques. D’après l’Insee, les prix à la consommation ont augmenté de 1,4 % entre janvier 2024 et janvier 2025. Cette tendance est alimentée par la flambée des coûts de l’énergie et des matières premières, bien que partiellement atténuée par la stabilisation des prix des services.
Outre l’inflation générale, McDonald’s doit également faire face à une hausse des charges, notamment salariales et logistiques. Le coût des ingrédients de base, comme la viande, le pain ou les pommes de terre, a également grimpé ces dernières années, obligeant les enseignes de restauration rapide à ajuster leurs tarifs.

Le graphique ci-dessus révèle l’augmentation des prix des produits phares de chez McDonald’s, ici présentés sans l’achat d’un menu. Ce phénomène ne touche d’ailleurs pas uniquement McDonald’s. L’ensemble du secteur de la restauration rapide est concerné, et les consommateurs constatent des augmentations similaires dans d’autres enseignes.
Bien sûr, il existe des alternatives à ces grandes chaînes victimes de leur succès. On a relevé pour vous, à Toulouse, une quinzaine d’enseignes, présentes au centre ville, qu’il ne vous feront pas dépenser plus de 15 euros. Asiatiques, vietnamien, grecs, américains, ou même toulousains, il y en a pour tous les goûts et pour tous les prix, permettant aux étudiants de profiter de repas variés, gourmands et équilibrés sans se ruiner.
En définitive, la hausse des prix chez McDonald’s illustre un phénomène plus large qui touche l’ensemble du secteur de la restauration rapide. Entre inflation, augmentation des coûts de production et adaptation aux nouvelles exigences économiques, l’enseigne américaine tente de maintenir son modèle tout en répercutant ces évolutions sur ses tarifs.
Si pour certains consommateurs, l’enseigne reste un incontournable de nos samedi soir, d’autres se tournent vers des alternatives locales, souvent plus abordables et diversifiées. À Toulouse comme ailleurs, la concurrence s’organise, offrant aux amateurs de repas sur le pouce des options variées qui permettent de conjuguer budget maîtrisé et plaisirs gourmands.