Hideo Kojima, créateur de jeux vidéo iconiques, divise toujours autant chez les joueurs

Hideo Kojima faisant la promotion de l'un de ses jeux vidéo.
Lors de la dernière édition du State of Play organisé par Sony, Hideo Kojima a fait parler de lui. Entre un trailer de près de dix (!) minutes sur Death Stranding 2 et l’annonce d’un nouveau jeu d’espionnage, son style de prédilection, le nom du Japonais était sur toutes les lèvres. Avec du positif, mais pas que…

Metal Gear, Death Stranding ou encore Castlevania. En plus d’être des jeux vidéo marquants, ces trois franchises ont un autre point commun : leur créateur. Son nom, Hideo Kojima, s’est inscrit dans la légende chez les fans de jeux vidéo. Chacun de ses jeux sont désormais scrutés avec impatience, et de nombreuses théories émergent chaque année tant le Japonais est idolâtré. Alors c’est avec une joie non feinte que Sony et Hideo Kojima, présent sur scène, ont dévoilé non pas un, mais bien deux nouveaux jeux signés par le créateur de Metal Gear, considéré comme le précurseur chez les jeux d’infiltration.

Tout d’abord, le second opus de Death Stranding, un jeu vidéo audacieux avec des personnages incarnés par Léa Seydoux ou encore George Miller, réalisateur de la légendaire saga Mad Max. La deuxième annonce, elle, est à l’image de l’ambition du personnage qu’est Kojima. Un mélange de jeu vidéo, film, mais aussi musique, le tout pour une console ‘nouvelle génération’ qui pourrait être la prochaine Playstation. Des annonces en grande pompe qui enchantent les fans du créateur : « Kojima c’est parfait ! Tous ses jeux sont des expériences à part entière. Alors on aime ou on n’aime pas, mais on sent que c’est un véritable artiste. » s’enchante Olivier, gérant de Monde Meilleur, magasin de jeux vidéo.

« Il faudrait qu’il en fasse moins pour qu’il retrouve sa magie »

Mais s’il a ses admirateurs, Hideo Kojima a également ses détracteurs. En cause, une ‘baisse de qualité’ selon eux dans les jeux du nippon depuis son départ de la maison mère Konami. Sous contrat chez le géant du jeu vidéo, l’homme de 60 ans avait décidé de partir à la suite d’un désaccord sur un jeu Metal Gear, pour créer un an plus tard sa propre société de production. Mais selon Benjamin, vendeur chez Micromania, ce choix a eu des conséquences : « J’étais un grand fan lors de son époque Metal Gear Solid chez Konami, mais maintenant c’est plus compliqué. J’ai fait Death Stranding, l’un de ses derniers jeux, sans grand plaisir et je n’attends pas forcément mieux du deux. Sa nouvelle annonce, mélangeant musique, jeu et films, a l’air d’être à nouveau un très gros projet. Peut-être qu’il faudrait qu’il en fasse moins pour qu’il retrouve cette patte qui faisait sa magie au début. »

Une critique souvent faite à l’égard de l’homme originaire du pays du Soleil levant, mais qui n’a pas lieu d’être selon le gérant de Monde Meilleur, qui ose la comparaison avec un célèbre peintre : « Il aime se challenger en permanence, sinon il serait resté à Konami et aurait fait les mêmes jeux en permanence comme ceux qui font Fifa. Ce changement chez Kojima, c’est un vrai choix artistique. C’est comme quand Picasso passe au cubisme. Là, on peut dire que Kojima est dans sa période cubiste (rires) ». Pour savoir s’il aura la même réussite que le peintre de Guernica, il faudra encore attendre un petit peu. En effet, son prochain jeu, Death Stranding 2 est annoncé pour 2025.

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