À la découverte des jeunes artistes du Festival International de la BD d’Angoulême !

Si le Festival International de la bande dessinée d’Angoulême représente une occasion unique pour les passionnés de rencontrer de grands noms de l'illustration comme Joann Sfar, Milo Manara, Posy Simmonds ou encore Riad Sattouf, c’est aussi un évènement immanquable pour ceux qui souhaitent découvrir de nouveaux artistes. Voici un petit tour d’horizon des découvertes du 24heures :

Damien Colboc 

Tu connais la légende du Roi Arthur ? Eh bien maintenant, imagine une histoire jouant avec les frontières de cette légende mais en y incorporant une jeune femme enceinte devant lutter pour sa survie alors que Chrétiens et Bretons se déchirent pour la récupérer. Cette histoire, c’est celle d’”Eigyr”. Paru en août 2023, ce roman graphique est le premier à avoir été illustré par Damien Colboc. Avec un style graphique collant parfaitement à l’ambiance  médiévale et des couleurs permettant au lecteur de plonger complètement dans l’histoire, les dessins du jeune illustrateur lillois. Mais ce n’est pas tout ! Sur son compte Instagram, Damien Colboc laisse ses abonnés profiter pleinement de son talent en illustration et en animation en partageant de temps en temps le fruit de son travail. Définitivement l’une des bonnes découvertes du festival !

Eruthoth

Changement de genre et désormais on fonce du côté des mangas avec Eruthoth. L’auteur de vingt-cinq ans était présent au festival et ce fut l’occasion pour le 24heures de le découvrir. Inspiré par des œuvres telles que “Claymore”, “Radiant” ou encore “Seven Deadly Sins”, Eruthoth a rapidement su se démarquer en créant son propre univers fantasy qu’il a développé dans sa trilogie “Enfant des Abysses”. Grâce à ses designs originaux et à ses intrigues complexes, Eruthoth pourrait bien être ta prochaine bonne surprise ! D’ailleurs, celui qui cite Moebius ou Kilian Eng comme sources d’inspiration verra son spin-off “Obara chronique des Abysses” sortir le 8 février prochain.

Lolita Couturier

Présente sur le festival pour y dédicacer sa BD “Détour par Epsilon”, Lolita Couturier a su attirer le regard du public. La jeune femme s’illustre notamment dans le monde du post-apocalyptique en proposant un style graphique particulier. Ses personnages chibis dans un univers post-apo simple mais coloré offrent une profondeur à un genre pourtant déjà très présent dans le monde du neuvième art. Avec une histoire intéressante et un style graphique à part, “Détour par Epsilon” et Lolita Couturier pourraient bien ravir encore de nombreux lecteurs. Un tome 2 est aussi annoncé pour cette année, de quoi ravir les lecteurs avisés.

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