Symphonie d’émotions : Dans les coulisses du premier concert solo d’Eyal

Eyal lors de son concert au Rex le 25 janvier 2024.
Aujourd’hui, rentrez dans les coulisses du tout premier concert en solo d’Eyal. Accompagnez ce jeune chanteur populaire toulousain avec son énergie contagieuse, sa bonne humeur et son enthousiasme. Un événement qui a réuni famille, amis et fans dans une atmosphère chargée d'émotion.

Toulouse 25 janvier 2024, il est 15H45, Eyal est en retard. Il fait soleil et il n’est pas trop prêt pour son premier concert solo. Il débarque sa guitare dans une main, son ordinateur portable et sa petite valise bleue dans l’autre : l’essentiel pour la soirée qui l’attend.

Découvrez Eyal d’une autre manière avec « À toi de choisir » :

Quand un artiste arrive au Réx, il tombera sûrement sur Olivier, le régisseur son et lumière. C’est celui avec qui Eyal réglera les moindres petits détails pour que le concert se déroule de manière optimale… Olivier est quelqu’un de chaleureux, souriant, mais qui dénote d’un vrai sérieux et d’une vraie rigueur.

Les préparatifs

Les préparatifs ont débuté assez tôt dans la journée, dans une ambiance à la fois speed et sereine. Il n’y a quasiment personne dans la salle, elle parait gigantesque. Sous les lumières tamisées Eyal, humble et résolu, s’est métamorphosé en artiste confiant. Il est exigeant et fait attention aux moindres détails au moment des balances. Les basses sont fortes, personne ne parle, le son est trop élevé, Eyal chante, accorde sa guitare. C’est le moment crucial où la magie opère entre les harmonies musicales et les jeux de lumière. C’est en fait l’occasion pour Eyal de se synchroniser avec Olivier pour vérifier que tout est parfait : la voix, le micro, le son, les basses, la guitare. Le chanteur est surtout décontracté. Il ne présente aucun signe de stress apparent et s’amuse d’une possible incertitude. « Mon ordi est connecté et c’est lui qui fait tout le travail, s’il plante, le concert est mort ».

Eyal accorde sa guitare avant les balances. ©FP

Deux artistes toulousains en première partie

Il y a du monde dans la salle. Les serveurs du Rex, l’équipe d’Eyal, quelques copains à lui, et Lisaa. C’est une chanteuse toulousaine qui est venue pour faire la première partie d’Eyal. À peine 19 ans et déjà 2 ans et demi de concerts à son actif, elle parait timide et réservée mais sur la scène elle prend toute la place. Lisaa a préparé une reprise et une composition qui sont un mélange entre jazz, soul et bossa-nova. Elle corrige quelques détails pour son passage et se réinstalle pour laisser sa place à Cyprien. Il fait aussi partie de la première partie. L’ancien finaliste de The Voice est plus confiant et s’empare rapidement de l’attention. Dans la salle les quelques yeux sont rivés sur lui et les oreilles sont attentives. Il a pris le risque de rejouer, pour la première fois depuis 2 ans, de la guitare sur scène. Ils chantent du gospel, en honneur à ses origines réunionnaises, et aussi de la chanson française.

Les balances sont finies, tout le monde a pu s’essayer à l’exercice et Olivier a tout enregistré.

Ils font une pause en attendant l’ouverture des portes. Olivier, lui, reste derrière les platines et continue à bidouiller.

La tension monte

18H45. Les portes ouvrent dans trois quarts d’heure et il y a déjà quelques fans de l’artiste devant. Des enfants, des parents, des jeunes, des quarantenaires. C’est une parfaite représentation du panel large que touche Eyal avec sa musique qui se veut multi-générationnelle. « Je suis venu accompagner mes enfants » nous confie un papa devant. « Je l’écoute depuis 1 an et demi déjà, c’est son premier concert solo, j’étais obligée d’être là » ajoute une étudiante d’une vingtaine d’années. « C’est le parrain de mon école et je connais toutes ses chansons parce qu’on les apprend en classe de musique » répond souriant Evan, 8 ans.

Les portes ouvrent enfin, l’attente est terminée et la queue s’étend quasiment jusqu’au rond point d’Arnaud Bernard. Les futurs spectateurs sont là. Impatients : ils brandissent déjà leurs pancartes.

Quand ils entrent, ils aperçoivent directement la surprise d’Eyal. Des teeshirts et des sweats ont été faits pour l’occasion. Où plus de la moitié des gains seront reversés à l’association : Un maillot pour la vie, dont il est le parrain.

Le merch d’Eyal pour le concert a été dévalisé quelques secondes plus tard. ©FP

Le moment tant attendu : le concert

Dans les coulisses, l’atmosphère est électrique, chargée d’une tension palpable mêlée à une effervescence assez joyeuse. Lisaa s’est changé et a mis une longue robe, Cyprien a enfilé une chemise et tous les deux sont prêts pour aller chanter. Le public ne cesse de crier « Eyal, Eyal, Eyal ». Dur pour Lisaa de rentrer et commencer, mais elle s’en sort et retient le public attentif attisant la curiosité de certains qui demandent discrètement à Olivier le nom de la jeune artiste. Cyprien chante ensuite et pas de surprises lui aussi sort de la scène sous un tonnerre d’applaudissements.

Il est 21H05. Eyal, après quelques soucis techniques de dernières minutes, finit par franchir le seuil de la scène sous les acclamations chaleureuses du public.

Les proches d’Eyal sont là

Au premier rang, sa grand-mère, assise sur une chaise, les larmes aux yeux, vibre au rythme de chaque chanson, fière de son petit-fils qui illumine la scène de son talent brut. On l’entend dire « Il chante bien hein mon petit-fils » le sourire aux lèvres. Eyal lui a dédicacé une chanson de Christophe Maé la transportant encore plus loin dans la fierté et l’affection.

Ses parents sont debout dans la foule, ses amis, ses proches aussi. Ils chantent, connaissent toutes les paroles par cœur. Il y a un mélange d’émotions indescriptibles, oscillant entre l’admiration et la tendresse qui émanent de ses proches.

L’adrénaline redescend

Pendant un peu plus d’une heure, Eyal a envoûté son public. Il sort de la scène alors que le public s’écrit « une autre, une autre ». Il sort souriant et nous balance « Comme quoi quelques problèmes techniques de dernières minutes c’est pas grave. On trouve des solutions ». Il est content, heureux, fier de lui. Il prend le temps d’aller rencontrer son public, d’aller saluer la foule et toutes les personnes présentes quasiment une par une. Les enfants tout devant sont repartis en chantonnant, le sourire jusqu’aux oreilles.

Dans la salle, après le concert, l’adrénaline a laissé place à un sentiment de plénitude et de gratitude pour Eyal. Il est entouré de ses proches et savoure les derniers instants dans la salle du Rex, avant peut-être, la prochaine fois ?

Cet après-midi et ce concert ont été un voyage au cœur de l’univers d’un artiste porté par l’amour de sa famille et le soutien indéfectible de ses fans. Un moment un peu suspendu dans le temps où la musique et l’émotion se sont rencontrées pour créer une harmonie parfaite. Et au-delà des projecteurs et des applaudissements, c’est une connexion pure et profonde entre le public, Eyal, et ses proches. Qui ont laissé échapper : « Il remplit le Rex tout seul, avec un cœur immense ».

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