240, c’est le nombre de clubs de MMA depuis sa légalisation, il y a seulement 4 ans. La passion pour ce sport de combat ne diminue pas, au contraire grâce à la popularité de l’UFC, les gens affluent vers les clubs les plus proches comme en témoigne Axel Birbes, coach au Tactical Fight Team de Toulouse « Evidemment l’UFC nous ramène des nouvelles personnes. Encore plus grâce aux événements en France et aux combattants français qui performent ». La médiatisation du MMA permet également de changer la pensée qu’ont les gens de ce sport « Ça permet de redorer l’image. On ne nous voit plus comme un sport sans règle ou comme un simple fight club. Les pros sont encadrés, les amateurs dans les clubs aussi, ce qui fait qu’on est bien plus pris au sérieux ». Cette prise au sérieux rend l’évolution plus facile pour les clubs et le monde amateur. Avant, les Français devaient voyager dans l’Europe afin de combattre. Aujourd’hui grâce à la création de la FMMAF (French MMA Federation), les jeunes combattants ont à disposition énormément d’évènements pour combattre comme la MMA League. Une préparation plus rigoureuse et solide afin de les lancer dans le monde professionnel.
Des combattants français émergeant au top niveau
Benoît Saint-Denis, Cyril Gane ou encore Manon Fiorot, homme ou femme tout le monde peut s’identifier à une de ces stars du MMA français. Évolution fulgurante pour le premier, passant de militaire dans les forces spéciales à star de l’UFC. Vitrine du MMA dans l’Hexagone en étant le premier champion intérimaire français de l’UFC (Tenant de la ceinture d’une catégorie en attendant le retour de blessure du champion initial NLDR) pour le second. Française la plus proche d’un titre de championne du monde pour la dernière, ces personnes représentent le gratin du MMA en France. Et encore derrière eux, d’énormes talents attendent leur moment pour inscrire leur nom dans l’histoire du MMA français.
« Ce qui m’a poussé à faire du MMA ? Sa complexité ! »
Le MMA finalement, c’est le mélange de plusieurs sports de combats. Boxe anglaise, lutte, jiu-jitsu brésilien ou encore kickboxing, la polyvalence est nécessaire dans ce sport. Une polyvalence qui attire notamment Robin commençant le MMA en septembre « Il y a tellement d’aspects où il faut devenir « maître » pour réussir que c’est plaisant ! Il y a toujours moyen de progresser ». En plus de sa diversification, chaque art martial amène ses valeurs et sa rigueur « La progression constante, ce que tu ressens en combattant, ça te fait vivre d’une façon dont tu n’as jamais l’habitude ! Ça te confronte à ton vrai toi et ça te montre ce que tu vaux mentalement et physiquement ». Le MMA se développe jour après jour, et laisse entrevoir un futur pourquoi pas olympique…