L’arche de Noé de Soly-Ange :  » Les animaux, c’est ma vie « 

« Sérénité, bonheur, amour », autrement dit : la vie de Soly-Ange et ses « enfants ». Depuis 32 ans, la créatrice de l’association L’Arche de Noé de Soly-Ange, se démène pour sa passion. Un amour qui n’est pas nouveau dans la vie de la gérante, surnommée la « Brigitte Bardot du Sud-Ouest ». 

« Les animaux ne dégagent que de l’amour et on ne peut vivre sans ». C’est sur cette affirmation que la présidente de l’association, base sa propre vie. Connexion entre l’homme et l’animal, Soly-Ange peut en témoigner. Une relation « pure et tendre » qui remonte à son enfance difficile. “ Mon père buvait beaucoup, quand il rentrait il nous battait, ma mère et moi. Alors dans ce climat de bagarre constante je me réfugiais avec les animaux : tourterelles, chats, chiens”. L’octogénaire développe et fortifie au fur et à mesure du temps, cette connexion qu’elle entretient avec les animaux. Elle apprécie leur pureté, innocence mais aussi leur non jugement.  Cela conforte Soly-Ange dans son quotidien. « Chez les animaux, il n’y a ni bagarre, ni guerre, ni racisme. Ça n’a rien à voir avec les humains et c’est formidable! ». 

Avec le temps, elle crée une osmose avec ses animaux. Délaissés, abandonnés ou en souffrance, l’Arche de Noé de Soly-Ange décide de les accueillir. Pour elle, c’est comme une volonté de rendre la pareille, aux êtres qui lui ont fait tenir le coup. “ Tout a commencé par les cygnes, les daims et les canards et s’est poursuivi avec des chiens, des chats, des biches. C’est une passion. Même Brigitte Bardot a dit que j’étais plus passionnée qu’elle. Il faut le faire! “


« Mes animaux, mes amours, mes emmerdes »

Titre de son prochain livre encore en écriture, elle décide de parler de la tragédie qui a touché l’association, et pas que… Un incendie ravageur causé par un court-circuit, en 2018, ôtant la vie à plusieurs de ses hôtes. « J’ai tout perdu. C’est affreux. J’ai une cage avec 17 perruches qui a flambé, un cygne qui a brûlé. Son compagnon fait constamment les cent pas, la tête baissée. Même après 5 années, il est toujours en deuil ». La protagoniste décrit un véritable cercle familial qui l’unie avec ses animaux. Une affection, qu’elle n’arrive plus à trouver chez les humains. « Tout le monde devrait avoir un animal de compagnie. C’est beaucoup d’affection. Pour les personnes âgées, c’est le meilleur. C’est de l’attention, de la tendresse. Je suis plus heureuse avec les animaux qu’avec certaines personnes. Je suis magnétiseuse, je soigne des animaux comme les humains mais je travaille toujours pour nourrir tous les animaux, que les autres abandonnent ou délaissent ». 

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