Data : Le sport et les jeunes : un engagement sur le long terme ?

Jonathan entrain de faire du tennis / @EB
Les adolescents font de moins en moins de sport. En tout cas c’est ce que met en avant l’OMS, la France est 119 -ème dans le classement sur 146 pays étudiés. Les premiers fautifs seraient les écrans.

Il y a quelques temps le président Emmanuel Macron annonçait la primordialité de faire au moins 30 minutes de sport par jour. Une mesure plus qu’importante car le sport aide à lutter contre les maladies, à rester en forme et donc en bonne santé.

« Les chiffres sont alarmants » soulignait Line Malric il y a 2 jours à la Dépêche. Par manque d’activité ou trop de temps passé assis, 95 % de la population française risque des maladies chroniques comme le cancer, le diabète, l’obésité ou un accident cardiovasculaire. Chaque année c’est environ 200 000 cas de plus qui sont recensés. Et cela représente la somme de 17 milliards d’euros de dépenses supplémentaires pour l’Etat. L’inactivité physique coûte finalement plus cher que de faire une activité sportive.

Les premiers fautifs sont les écrans avec les jeux-vidéos et les réseaux sociaux. En moyenne les enfants ont un téléphone à partir de l’âge de 12 ans.  Marion, salariée dans une association sportive se désole du constat : « après cet âge-là on a beaucoup moins d’adhérents ». Pourtant les écrans ne sont pas les seuls en cause, par exemple pour aller à l’école, la voiture est favorisée. La marche à pied ou encore le vélo passent souvent en second plan.

Dans les associations sportives comme celle de Marion, les jeunes viennent régulièrement le mercredi pour pratiquer une activité. Jonathan a 12 ans : « J’ai testé beaucoup de sport mais le tennis c’est celui qui m’intéresse le plus. Je me vois bien continuer encore longtemps » s’exclame-t-il. Pour Claude, sa mère, il est important que le lieu soit à proximité de chez elle « c’est plus simple tant qu’ils ne sont pas autonomes ». Mais la proximité n’est pas la seule règle : « Il faut aussi que ça rentre dans le budget. Les loisirs sont de plus en plus cher…», souligne-t-elle. Un coût qui pourrait aussi être un frein à l’activité sportive des jeunes. Pourtant si pour certains pratiquer est une nécessité c’est aussi une façon de prendre soins de soi pour d’autres.

Données trouvées sur l’OMS (Organisation mondiale de la santé), l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale, l’ONAPS (Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité) et l’INJEP (Institut Nationale de la Jeunesse et de l’Education Populaire).

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