Aujourd’hui, moins de 10% des habitants du territoire parle l’occitan. Pourtant, d’après Gaël Tabarly, fonctionnaire à l’Office publique de la Langue Occitane, « il y a une vraie demande sur l’enseignement scolaire, notamment d’ouvrir des classes bilangues. De plus en plus de parents demandent que leurs enfants suivent des parcours bilingues à l’école à partir du premier degré. » Dans le secondaire, depuis quatre ou cinq ans, le nombre d’élèves apprenant l’occitan est en chute libre. Il y a plusieurs raisons à ça, « tout d’abord, avant la réforme du bac, l’option occitan était fortement valorisée à l’examen. Aujourd’hui, il l’est beaucoup moins. Maintenant les élèves choisissent leurs cours à la carte. Les emplois du temps sont morcelés et rajouter une option facultative se traduit bien souvent par un emploi du temps encore plus lourd. Les heures d’occitans sont souvent en fin de journée ou durant des heures de travails collectifs ». Pourtant, des débouchés professionnels, il y en a.
Un avenir professionnel dans la langue occitane
Tout d’abord dans l’enseignement, aujourd’hui l’Éducation Nationale cherche à ouvrir tous les ans des classes bilingues. Mais il n’y a pas suffisant de ressources enseignantes pour répondre à la demande. « Le Ministère de l’Education a beau ouvrir des postes au capes ou pour les concours des instits. Il n’y a pas suffisant de candidats pour pourvoir les postes. On parle de plusieurs dizaines de postes par an ». En parallèle dans le privé, il y a aussi des professionnels qui recrutent des collaborateurs ayant des compétences en occitan. La maitrise de la langue peut être un élément qui permet de se distinguer par rapport à un autre candidat.
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