Procès du 13 Novembre : Salah Abdeslam affirme n’avoir « ni tué, ni blessé personne »

Son premier interrogatoire sur les faits, 5 mois après le début du procès, s’est tenu ce mercredi 9 février. Il se tient sur deux jours et concerne uniquement la période antérieure à septembre 2015.

Le premier interrogatoire de Salah Abdeslam sur les faits, 5 mois après le début du procès, s’est tenu ce mercredi 9 février. Il se tient sur deux jours et concerne uniquement la période antérieure à septembre 2015.

Salah Abdeslam est le seul survivant du commando des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, qui ont fait 130 morts. « Je n’ai tué personne et je n’ai blessé personne » affirme-t-il, lors de son premier interrogatoire sur le fond du dossier, devant la cour d’assises spéciale de Paris. Salah Abdeslam était resté jusqu’alors très peu bavard sur cette affaire. Il a depuis le premier jour confirmé être un « soldat » de l’Etat Islamique (EI). Sur 14 autres accusés interrogés depuis la mi-janvier devant la cour, deux d’entre eux exercent le droit du silence (droit pour un accusé de rester silencieux devant le juge sans que cela ne puisse être reproché) : le belgo-marocain Mohamed Bakkali et le suédois Osama Krayem ne parleront pas.

Un parcours qu’il devra éclaircir

La cour devrait interroger Salah Abdeslam sur l’ensemble la période antérieure à septembre 2015. La cour essaiera de comprendre son basculement dans la radicalité, alors qu’il était réputé « fêtard », adopte des casinos et des boîtes de nuit. Ce sont aussi les séjours en Syrie de son frère, Brahim, tueur des terrasses parisiennes, et Abdelhamid Abaaoud, coordinateur des attentats, début 2015, sur lesquels Salah Abdeslam sera entendu. Autre point que la cour va tenter d’éclaircir, le voyage de l’accusé en Grèce l’été suivant.

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