Invité ce dimanche sur France Inter dans l’émission « questions politiques », le porte-parole du gouvernement s’est exprimé sur la crise sanitaire et son évolution, le tout, à la veille de l’entrée en vigueur du pass vaccinal. Retour sur ce qu’il ne fallait pas manquer.
Trois jours seulement après l’annonce du calendrier des levées de restrictions du Premier ministre, Gabriel Attal est revenu sur certains points concernant la crise sanitaire. Interrogé tout d’abord sur la question du calendrier annoncé par le Premier ministre, il assure : « les dates seront tenues, et c’est évidemment lié au fait que le pass vaccinal arrive. Ce pass a dans un premier temps été un outil d’incitation, un million de Français non vaccinés sont allés faire une injection grâce aux annonces. Désormais, son utilité est la protection ».
Le porte-parole a également tenu à souligner un point important : « Il n’y a pas de décrue globale de l’épidémie ». Alors que plus 389 000 nouveaux cas de covid ont été recensés hier, Gabriel Attal voit tout de même : « des raisons d’être optimiste« . Cette annonce fait suite à la récente baisse de contagion du variant delta : « Ce que l’on constate c’est qu’il y a une décrue nette sur le variant delta dont on sait qu’il est le plus sévère. On constate également que le variant Omicron se développe toujours au niveau national mais dans les premières régions touchées, on remarque une décrue ».
Enfin, Gabriel Attal s’est exprimé sur la fermeture des écoles : « On assume ce choix. Même si l’on a toujours considéré que ce serait la plus forte contrainte ». Repris sur le non fonctionnement de certaines mesures, il explique : « Aujourd’hui, les écoles sont ouvertes. Oui, 19,000 classes sont fermées, mais cela représente 3,5 % des classes. Il faut remettre les choses dans leur contexte ».