Covid-19 : la vente d’autotests en grande surface officiellement prolongée de deux semaines

Initialement prévue pour se terminer le 31 janvier prochain, la vente d’autotests chez les grandes surfaces se conclura finalement le 15 février, précise un arrêté publié aujourd’hui au Journal officiel.

Initialement prévue pour se terminer le 31 janvier prochain, la vente d’autotests chez les grandes surfaces se conclura finalement le 15 février, précise un arrêté publié aujourd’hui au Journal officiel.

Les autotests sont en vente depuis le 28 décembre dernier dans les supermarchés, et ce, pour faire face à l’augmentation de la demande en pleine 5ème vague de Covid-19. Pourtant, ils ne sont pas encore près de quitter les rayons des grandes surfaces. «Considérant que l’autorisation de vente au détail, à titre exceptionnel, des autotests en dehors des officines de pharmacies, a permis de faire face à la très forte demande ; que la soutenabilité de la stratégie de dépistage, dans un contexte de circulation intense du variant Omicron, implique de prolonger une fois la durée de cette dérogation de quinze jours, soit jusqu’au 15 février 2022» précise l’arrêté publié ce samedi. 

Les pharmacies ne décolèrent pas

Depuis le 28 décembre, ce sont plus de 16 millions d’autotests qui ont été vendus en grande surface. L’arrêté paru ce samedi prévoit pour les membres du personnel scolaire de bénéficier gratuitement d’autotests fournis par les pharmaciens. “La situation sanitaire impose une vigilance particulière dans le milieu scolaire tout en évitant, le plus possible, les fermetures de classes» et «La fourniture de moyens de dépistage aux personnels qui le souhaitent est de nature à y contribuer», souligne l’arrêté. Les pharmaciens, eux, ne décolèrent pas depuis l’annonce autorisant la vente des autotests en grande surface. Ces derniers avaient jusqu’alors le monopole sur la vente. Certains tiennent les supermarchés pour responsable des ruptures de stock dans plusieurs officines de santé. 

Une différence de prix notable

Ces mêmes officines peinent à lutter contre les grandes surfaces d’un point de vue économique, les différences de prix de vente étant flagrantes. Dans les pharmacies, un autotest coûte au minimum 3,50 euros. Ce montant correspond à la prise en charge par l’assurance maladie. Ce prix minimum ne concerne pas les grandes surfaces. De plus, les pharmacies s’approvisionnent auprès d’un fabricant français, tandis que les grandes surfaces peuvent importer des tests de pays étrangers. On remarque un montant bien différent pour un autotest vendu à l’unité. Depuis le 30 décembre, l’enseigne E.Leclerc vend un autotest au prix de 1.24 euro, soit 6.20 euros pour une boîte de 5. Chez Intermarché, l’autotest vaut 1.15 euro l’unité. On est loin des 3.5 euros requis pour un autotest en pharmacie.

Pour rappel, les autotests sont un bon complément des tests PCR et antigéniques. Ceux-ci détectent la présence du virus dans 80% des cas selon la Haute Autorité de santé. Il y a donc un risque que l’utilisation seule d’un autotest ne soit pas totalement fiable. 20% des cas ne pas réellement négatifs, simplement des porteurs non-identifiés. 

Auteur / autrice

Vos dernières actualités